Beaucoup de constructeurs avaient essayé mais aucun n’était arrivé à déloger le Renault Scénic de la plus haute marche de la catégorie des monospaces compacts. Personne, jusqu’à l'arrivée du C4 Picasso qui a bouleversé la hiérarchie. Depuis cette date, les deux meilleurs ennemis jouaient au chat et à la souris pour truster la première place du podium européen. Renault se devait de réagir et ce fut le cas lors du dernier salon de Genève où le constructeur au losange a dévoilé en intégralité la 3e génération de Scénic avec la version courte (qui sera vendue au mois de juin) et le Grand Scénic à l’essai aujourd’hui qui sera lancé à la fin de ce mois d’avril.
Un physique consensuel, un peu trop même
Partant du constat qu’il y a plus de 3,2 millions de Scénic en circulation, Renault ne souhaite pas rompre avec des clients qui pourraient acquérir cette 3 génération. Par conséquent, le style de la nouvelle génération de Scénic joue la carte de la continuité. On retrouve donc quelques points de ressemblance avec l’actuel mais aussi avec la dernière Mégane notamment au niveau de la face avant.
La différence entre les deux carrosseries n’est pas forcément évidente et elle se fait essentiellement au niveau de la partie arrière avec une vitre de custode différente, un porte à faux arrière allongé pour le Grand Scénic et des feux spécifiques pour chaque déclinaison (en boomerang pour le Grand contre une forme plus rectiligne pour le Scénic court). Même si l'esthétique est un critère très subjectif, nous n’avons pas été très emballés par le style de ce Scénic et nous restons plus sensibles au design de certains de ses concurrents comme par exemple le C4 Picasso.
Une question d’ambiance
Quand on s'installe dans le Scénic, on prend tout de suite conscience du travail qui a été effectué au niveau de la qualité perçue. Comme c’était déjà le cas sur la Laguna ou la Mégane, Renault a choisi avec soin les matériaux employés et l’assemblage a également progressé. Le résultat est concluant et la montée en gamme significative.
La présentation est soignée avec notamment une nouvelle instrumentation centrale qui se compose d'un nouveau compteur TFT (Thin Film Transistor) entièrement paramétrable très agréable à utiliser et parfaitement lisible. Les propriétaires de Scénic ne seront pas dépaysés. L’ergonomie est optimale. Les commandes sont intuitives et la prise en main est nettement plus simple que sur le C4 Picasso. La meilleure illustration en est le volant : surchargé de boutons pour le Citroën et simple pour le Renault. Si le petit dernier de la famille des monospaces l’emporte dans ce domaine, il ne peut que s’incliner face au C4 Picasso au niveau de l’atmosphère. En effet, grâce à son pare-brise panoramique, son intérieur est baigné de lumière. Le pare-brise du Scénic a bien été élargi afin d’augmenter la visibilité et la luminosité, cela reste insuffisant car l’impression est moins flatteuse.
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