Si la réintroduction d’un GP de France en F1 enchanterait bon nombre de spectateurs, il reste encore à déterminer l’impact de la discipline sur la population française. Pour Alain Prost, la partie n’est pas encore gagnée.


Le départ de Renault en tant que constructeur diminue encore un peu plus l’implication de la France en F1. Si le Losange reste présent en tant que motoriste, l’Hexagone ne compte plus aucun pilote sur les grilles de départ depuis Romain Grosjean (sept GP en 2009). Dès lors, l’engouement des Français pour la F1 est-il toujours le même ?

Pour Alain Prost, quadruple Champion du Monde de F1, la réponse est évidente et s’explique facilement. « La réponse est clairement non puisque les audiences sont relativement faibles », remarque l’ancien Champion du Monde. « Mais ce n’est pas anormal puisqu’il n’y a pas de pilote français compétitif. On sait très bien que c’est l’aspect humain, le pilote qui compte le plus. Pour repartir de l’avant, il faudrait donc commencer par le pilote avant que l’on ne mette en place quelques artifices à côté. »

Le pilote Dacia du Trophée Andros pense ainsi que l’intérêt des Français passerait essentiellement par la présence d’un pilote national en F1. Mais la réflexion d’Alain Prost va plus loin. « Il faut le succès pour que les gens s’y intéressent. Il ne faut pas seulement un pilote, il faut aussi que ça marche. Ce n’est pas anormal, les gens ne sont pas idiots ; ils se portent toujours vers des sports dans lesquels on peut gagner, où il y a une concurrence avec d’autres nationalités. »



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Prost : Les Français apprécient-ils la F1 ?