Mises à part les lignes, l’une des nouveautés majeures de la Twingo réside sous le capot avec l’installation de deux blocs inédits, le 1.2 TCE 100 ch et le 1.5 dCi 65 ch, le premier diesel de l’histoire de la Twingo.
En essence, la gamme se compose donc de trois puissances : le 1.2 60 ch, le 1.2 16v 75 ch (en boîte mécanique ou robotisée), deux blocs figurants sur la Twingo actuelle et donc le 1.2 TCE 100 ch que nous avons pu essayer récemment sur la Clio By Rip Curl.
Disponible uniquement sur la version GT, le 1.2 est la première expérience de Renault en matière de downsizing, une technologie qui consiste à donner à un moteur de faible cylindrée une consommation de sa catégorie pour une puissance et un couple dignes d’une cylindrée supérieure. Le 1.2 TCE est développé sur la base du 1.2 16v avec lequel il partage 70% des pièces. Il reçoit en complément un turbo à faible inertie doté d’une turbine et d’un compresseur. Résultat 100 ch à 5 500 tr/min et un couple de 145 Nm à 3 000 tr/min. Ce moteur n’hésite pas à prendre des tours mais il se montre relativement fade en sensations malgré une large plage de couple comprise entre 2 000 et 4 500 tr/min. On reprochera également une sonorité un peu trop présente notamment à vitesse stabilisée.
A noter que ce moteur est muni d’une fonction « overpower » qui octroie un surcroît de puissance de 5 ch et de couple de 6 Nm à des régimes supérieurs à 4 500 tr/min. Question performances, le 1.2 TCE est donné pour 189 km/h en vitesse maximale et à un 0 à 100 km/h abattu en 9,8 secondes. Des chronos très satisfaisants puisqu’une Fiat Panda 100 HP Sport animée par un 1.4 16v est annoncée pour 185 km/h avec toutefois un comportement nettement plus joueur.
Enfin, pour la première fois de son histoire, la Twingo est commercialisée en diesel avec le 1.5 dCi 65 ch qui l’on trouve également sur les Kangoo, Modus et Clio. Malgré sa puissance limitée, ce moteur s’est révélé relativement agréable à utiliser. Avec son couple de 160 Nm à 1 900 tr/min, la Twingo est particulièrement adaptée à un usage citadin mais pas seulement puisque ce moteur lui permet de s’aventurer hors du tissu urbain assez aisément et même sur autoroute malgré une vitesse de pointe maximale annoncée de 164 km/h (réelle de 160 km/h). Pas de souci particulier pour effectuer des dépassements mais quelques chevaux supplémentaires auraient été les bienvenus. Rien à redire concernant la consommation avec une moyenne mixte de 4,3 l/100 km – non vérifier en raison de l’absence d’ordinateur de bord.
D’une manière générale, on constatera que la prise de poids de la Twingo n’est pas excessive(env 60 kg). Bonne nouvelle pour les écologistes, tous les moteurs de la Twingo émettent moins de 140 g/km conformément à la chartre Renault Eco².
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