Les 911 de 1976 à 1978 : de 70 000 à 150 000 francs


Cote coupé (très bon état) : 911 2.7: ± 70.000 F ; 911S 2.7: ± 75.000 F

Cote Carrera 3.0 (bon état): 90.000 francs

Cote coupé 930 Turbo: entre 100.000 et 150.000 francs

A partir de cette année là, grande innovation, toutes les 911 possèdent une carrosserie en acier galvanisé. Halte à la rouille pour longtemps même si la garantie anticorrosion atteignait six ans. C’est bien à partir de ce millésime qu’il vaut mieux rechercher un modèle d’occasion. Notez, par ailleurs, que la Carrera 3.0 (200 ch) prend la place de la Carrera 2.7. Rien à signaler de spécifique à propos des 911 de 1977, si ce n’est un contrôle thermostatique du chauffage qui évite les incessants réglages manuels. Les « hérétiques » 924 et 928 se profilent à l’horizon… En 1978, la 3.3 Turbo remplace la 3.0 Turbo avec 300 chevaux à la clé. Le modèle tiendra sans gros changements jusqu’en 1989, ce qui est le gage d’une réussite.

Les 911 de 1975 : 140 000 francs


Cote coupé 930 Turbo (très bon état) : ± 140.000 francs

La 911 S et la Carrera perdent quelques chevaux pour cause de dépollution renforcée. Mais on note l’apparition de la méchante et docile 911 Turbo au salon de Paris. Sa carte d’identité est impressionnante : 3 litres, 260 ch: 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes (comme une RS 2.7 allégée) . Et ceci, malgré l’équipement royal qui se traduisait sur la balance par 1400 kg....

Les 911 de 1974 : de 65 000 à 100 000 francs


Cote 911 coupé (très bon état) : ± 65.000 francs

Cote 911 S (bon état): ± 70.000 francs

Cote 911 Carrera (bon état) : 100.000 francs.

C’est la série G qui vient au menu des Porsche en août 73. C’est en quelque sorte la deuxième génération de 911 avec ses gros pare-chocs à l’américaine avec soufflets qui perdureront jusqu’en 1989. Gamme bouleversée avec un moteur 2.7 litres de 150 ch (la 911 T est remplacée par la 911) et 175 ch (la 911 E est remplacée par la 911S). Les deux bénéficient de l’injection mécanique K-Jetronic qui permet d’abaisser la consommation comme sur aucune 911 auparavant. A noter également le nouveau moteur de 210 ch qui équipe la Carrera. Il faut savoir enfin que toutes sont équipées d’une pédale d’embrayage sensiblement adoucie et d’une ventilation de l’habitacle améliorée. Le pavillon souple des Targa se mua en panneau rigide amovible.

Les 911 de 1973 : la Carrera RS 3.0 à plus de 300 000 francs


Cote 911 Carrera RS 2.7 : 360 000 francs

Cote 911 Carrera GT : 260 000 francs

Cote 911 Carrera RS 3.0 : 330 000 francs

Peu de changements avec ces 911 série F par rapport aux années précédentes, si ce n’est les butoirs de pare-chocs en caoutchouc et les montants de portes renforcés. A noter également, l’apparition d’un solide serpentin en remplacement du radiateur d’huile sur la 911S... et surtout l’avènement de la fameuse Carrera RS 2.7 (2687 cm3 avec 210 ch Din à 6300 tr/min) qui fêtait dignement les 10 ans de carrière de la 911.

Cette Porsche toute blanche avec son becquet arrière en queue de canard, allégée de 150 kg d’équipement par rapport à une 911S et aux ailes légèrement élargies pour laisser la places à des roues de 7 pouces, devait être construite à 500 exemplaires, pour être homologuée en Groupe IV, catégorie GT.

La demande a été telle que 1590 exemplaires furent construits et elle fut ainsi homologuée en Groupe 3 (GT de série). Un modèle emblématique et première 911 pas démuni en couple dont un nombre indéterminé (environ 500) fut commercialisé en version routière très recherchée qui cote plus de 260 000 francs. Attention aux imitations.

Elle fut suivie l’année suivante par les rares RS 3.0 de 230 ch (109 exemplaires, cote: 330.000 F) et RSR 3.0 (qui engrangea de nombreuses victoires en Groupe IV). C’était le début des ailerons « table de pique-nique ».

Les 911 de 1972 : de 100 000 à 110 000 francs


Cote coupé (très bon état) : 911E: ± 100.000 F ; 911 S: ± 110.000 F

La 911E 2.4 litres fait son entrée sur le marché. La drastique baisse du rapport volumétrique anticipait les futures réductions sur la teneur en plomb des carburants et permettait de rouler désormais à l’essence normale en consommant moins et ce même avec une 911S qui développait tout de même 190 ch à 6500 tr/mn et offrait des performances très proches de la 2.2. De nouveaux bras de suspensions arrière allongent l’empattement de 3 mm (2271 mm) et l’on voit arriver également cette année là le premier spoiler sous le pare-choc avant pour la 911 S (de série sur toutes les versions au modèle 74).

Les 911 de 1970 et 1971 : de 80 000 à 90 000 francs


Cote coupé (très bon état) : 911E: ± 80.000 F ; 911 S: ± 95.000 F.

Enfin adulte, la 911 se bonifia au millésime 70 (série C, septembre 69) avec de multiples modifications moteur dont une cylindrée portée à 2165 cm3 par augmentation de l’alésage, un embrayage renforcé, une suspension avant légèrement modifiée afin d’alléger la direction et l’apparition en option d’un différentiel autobloquant... A notre avis, malgré le manque de stabilité à haute vitesse toujours présent et les risques de rouille, c’est le premier modèle franchement recommandable. Surtout en version E (155 ch à 6200 tr/mn) souple, sobre et presque silencieuse ou S (180 ch à 6500 tr/mn pour 1020 kg, 230 km/h et 7,2 secondes sur le 0 à 100 km/h), plus teigneuse au dessus de 3500 tr/mn mais sans ressources en dessous. Toutes deux sont équipées d’une injection Bosch mécanique contrairement à la T (125 ch). En 1971, nous notons peu de changements..

Les 911 de 1969 : de 70 000 à 80 000 francs


Cote (très bon état): 911E: ± 70.000 F ; 911 S: ± 80.000 F.

Avant 1969, peu d’affaire intéressante. Il faut, en effet, attendre les 911 modèle "1969" (série B) lancés à partir d’août 1968 pour voir apparaître des versions estimables. A noter en particulier, l’injection sur les 911 E (140 ch DIN) et S (170 ch DIN), l’allumage à décharge de capacité évitant l’encrassement des bougies, l’empattement allongé de 57 mm (et réduction du porte-à-faux arrière) qui améliora sensiblement la répartition des masses et l’adoption de jantes de 6 pouces.