Au moment où la toute nouvelle Clio RS Ragnotti exhibe ses voies élargies et rentre le ventre (80 kg en moins), il nous a paru judicieux de faire un premier point en occasion sur la 2.0 RS "normale", avant et après le restylage du printemps 2001. Une petite sportive sans rivale qui tient la cote.
Face à la concurence
Sous sa robe bleu Mondial, la série spéciale (300 exemplaires) de la Clio Renault Sport 2.0 16V Jean Ragnotti dévoile tous ses charmes en cette fin d’été ; ceux d’une sportive sans concession, dans l’esprit de la Clio William apparue en 1993. Cette "JR" attend de "pneus fermes" la future 206 RC. Allégée de la climatisation, de l’ABS et d’une bonne partie de ses matériaux insonorisants, elle est réservée aux purs et durs. Pour eux - les hommes -, elle se place en concurrente d’une RS d’occasion très récente car son tarif s’amaigrit également (à 19 500 € contre 21 650 € pour la version de série).
À propos de concurrence, la Clio RS normale se singularise au sein d’une production automobile pléthorique.
En effet, elle est restée sans rivale dans sa catégorie, celle des petites du segment B. Les Saxo, 106, 206 et Punto jouaient bien dans le même créneau en taille (entre 3,70 et 3,80 m en longueur) mais pas en moteur, avec au mieux 137 chevaux. Il y a bien eu la dernière fournée de l’ancienne Ibiza restylée, avec son 1.8 T de 156 ch, qui ne tenait pas vraiment la comparaison non plus. Il fallait se diriger dans la catégorie supérieure des compactes (du côté des Peugeot 306 S16 ou Citroën Xsara 2.0 VTS, Opel Astra OPC, Seat Leon 1.8T Sport) pour trouver un semblant d’opposition. Seule la Honda Integra R pouvait lui en remontrer. Depuis l’été, la Clio RS doit compter avec une plus petite qu’elle pas vraiment lilliputienne puisque plus courte d’à peine vingt centimètres (tant pis pour le coffre), la Mini Cooper S, proposée à un tarif moindre… sans les options.
Faute de combattants, la Clio 2.0 RS s’est très bien vendue depuis le début de sa commercialisation entamée dès le début de l’année 2000. Tant et si bien que la production de 40 exemplaires par mois prévue initialement a rapidement doublé. Après un petit creux, l’arrivée de la version restylée actuelle (phase II) a permis de maintenir une belle cadence dans l’usine de Dieppe (celle des Alpine). Les deux versions se trouvent facilement en occasion. Les prix apparaissent relativement élevés en l’absence de rivales directes et en raison de leurs qualités, qui ne sont pas minces comme nous allons le voir.
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