Si l'on met côte à côte la nouvelle Leon 5 portes, et cette SC, on remarque assez rapidement qu'elle n'est pas qu'une simple version 3 portes. La SC est un véritable coupé avec des modifications plus profondes qu'il n'y paraît.
Il est vrai que le plus flagrant est évidemment la disparition des 2 portes arrière. Mais pas seulement. Contrairement à sa cousine la Golf, dont les versions 3 et 5 portes reposent sur le même empattement, la Leon SC se voit dotée d'un châssis plus court. La longueur totale est réduite de 35 mm, soit autant que l'empattement. Au bénéfice de l'agilité, sans trop rogner sur l'habitabilité à l'arrière. Mais certains détails sont aussi modifiés. Ainsi la lunette arrière est plus inclinée de 19°, les épaulements au-dessus des ailes arrière sont plus fins de 21 mm, et donc plus marqués. La hauteur est abaissée de 13 mm et le pavillon est plus bas à l'arrière de 5,5 mm. Enfin les contours de vitre, contrairement à la 5 portes, ne remontent pas au niveau des custodes mais adoptent une courbe descendante, étirant visuellement une voiture plus courte.
Plus de changements qu'il n'y paraît donc, et un style toujours aussi affûté, acéré, dynamique. Très différent de celui de la précédente génération, et de l'avis général plus plaisant, surtout lorsque comme notre version d'essai, la voiture est dotée des jantes optionnelles de 17 pouces et des feux Full-LED (option), qui lui donnent un regard aguicheur, bordé de feux de jour à la mode Audi, tel un mascara lumineux.
Un habitacle triste mais à la qualité en hausse
Dans l'habitacle, on retrouve la toute nouvelle planche de bord de la Leon. Extrêmement différente de l'ancienne, elle brille surtout par sa qualité de fabrication et par les matériaux utilisés, de très bonne facture. On sent l'influence VW, encore plus que sur les anciennes productions de la marque. Tournée légèrement vers le conducteur, elle bénéficie également d'une très bonne ergonomie, conséquence d'une simplicité et d'une sobriété assumée. Les compteurs et écran multimédia sont alignés ce qui facilite la lecture sans avoir trop à quitter la route des yeux pour partir à la recherche d'informations trop disséminées. Tout est sous la main et facile d'accès, même l'ordinateur de bord est aisé et rapide à apprivoiser.
Elle est par contre désespérément triste, surtout en version 100 % noire. Mais la possibilité d'opter pour du bi-ton noir et gris clair existe.
L'accès aux places arrière demande quelques contorsions, même si le système "Easy entry" permet aux sièges avant de s'avancer au maximum, et de revenir à leur place sans avoir à les régler à nouveau. Par contre, une fois installé, la place disponible est très bonne, même si on perd un peu est longueur aux genoux, du fait de la réduction de l'empattement. Pour le reste la largeur et la garde au toit restent suffisants pour des gabarits moyens.
Le volume de coffre, lui, reste inchangé par rapport à la 5 portes. C'est un bon point car avec 380 litres de disponibles, les bagages de 4 personnes trouveront leur place sans difficulté.
Côté technique
Reposant donc sur la même plateforme que la Golf, baptisée MQB, la Leon adopte logiquement les mêmes motorisations et transmissions. En essence, ce sont les 1.2 86 et 105 ch, 1.4 122 et 140 ch (sans technologie de désactivation de cylindres), et 1.8 180 ch qui officient. En diesel, ce sont les 1.6 TDI 90 et 105 ch, et 2.0 TDI 150 et 184 ch qui se chargent de mouvoir la compacte. La boîte DSG est disponible sur les 1.2 105 essence, le 1.8 180 et les 1.6 TDI 105 et 2.0 TDI 150. C'est une DSG6 sur toutes les motorisations, sauf sur le 1.8 180 ch, qui est en DSG7.
Pas de transmission intégrale pour le moment, mais la marque le prévoit à brève échéance, tout comme une version Cupra d'une puissance minimum de 265 ch, tandis qu'une Cupra R de plus de 300 ch reste, elle, hypothétique.
Concernant les trains roulants, la Leon, comme la Golf, dispose de deux types d'essieu arrière. Un essieu de torsion simple, ou un multibras, plus efficace. La nuance avec sa cousine est que la Golf adopte le train multibras à partir de 150 ch inclus, tandis que la Leon n'en dispose que pour les puissances supérieures à cette valeur, soit pour le moment les 1.8 180 ch et 2.0 TDI 184 ch.
Enfin la Leon ne peut disposer de la suspension adaptative de sa cousine. Elle propose seulement sur les finitions FR du Seat Drive profile, qui permet de configurer 4 modes de conduite, qui jouent sur la direction, la réponse à l'accélérateur, la gestion de la clim, etc.
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