En bref

Volume de coffre : 624 litres

Suspension arrière pilotée

A partir de 23 940 €

Depuis la fin des années 90, la Civic n’a plus de déclinaison break. Le constructeur mal en point sur le marché européen a souhaité enrichir l’offre de son fer de lance en récidivant : la Civic, pour se relancer sur certains marchés « clients » comme l’Angleterre et l’Allemagne.


Il était important pour Honda de conserver un style spectaculaire. La Tourer relève le pari et s’adjuge au passage une bonne cure de dynamisme. La silhouette s’étire et intègre de façon plus harmonieuse le hayon qui fait tant réagir sur la berline. Conçue et produite en Europe, la Civic Tourer gagne 24 cm par rapport à la berline (4,54 m) grâce à un allongement du porte-à-faux arrière. L’empattement reste le même et profite toujours aux passagers arrière. On est ici dans la moyenne du segment, ni plus, ni moins.


En revanche, en matière de modularité, la japonaise s’illustre par sa banquette « magique ». Le système est simple, l'assise se rabaisse lorsque la banquette est rabattue et propose un plancher plat. Mieux encore, le positionnement du réservoir sous les sièges avant permet de libérer un maximum d’espace sous la banquette arrière. En repliant cette dernière en portefeuille, le client peut ainsi charger deux vélos cote à cote.


Essai vidéo - Honda Civic Tourer : une sacrée charge
Essai vidéo - Honda Civic Tourer : une sacrée charge
Essai vidéo - Honda Civic Tourer : une sacrée charge

Avec 624 litres de volume de « base » (avec présence d’un faux plancher de 117 litres), le coffre de la Civic Tourer surpasse la totalité des acteurs du marché : Volkswagen Golf SW (605 litres), Renault Mégane Estate (485 litres), Toyota Auris Touring (530 litres), etc. Banquette rabattue, le volume atteint 1 668 litres, autrement dit l’équivalent de 10 coffres de Renault Twingo. Enfin, on aime le seuil rabaissé de 13,7 cm par rapport à la berline, pensé pour les familles actives qui chargent régulièrement.


Essai vidéo - Honda Civic Tourer : une sacrée charge


Dans l’habitacle, quelques nouveautés fleurissent telles que le volant à fond plat et l’habillage chromé. Rien de déstabilisant pour les habitués puisque les plastiques de piètre qualité sont malheureusement toujours présents. Que dire de cet habitacle typé vaisseau spatial dont la conception subit les affres du temps. On regrette enfin la position de conduite, beaucoup trop haute et la visibilité arrière vraiment passable.