Essai - Nissan Evalia : le NV200 aurait-il dû quitter Rungis ?

A l'intérieur, l'Evalia offre une finition sans fioritures où les plastiques durs pas vraiment dignes d'une voiture particulière prédominent, mais la qualité de fabrication apparaît décente. Contrairement aux NV200/Evalia new-yorkais qui seront assemblés dans une usine Nissan au Mexique, les NV200 et l'Evalia destinés au marché européen sont produits dans l'usine Nissan de Barcelone, à côté d’autres véhicules de grande hauteur de la marque.







Essai - Nissan Evalia : le NV200 aurait-il dû quitter Rungis ?

Si l'ambiance à bord n'est pas folichonne malgré quelques inserts façon alu perdus au milieu d'un océan de gris, la disposition des commandes et la lecture des informations sont bonnes, à l'exception du ridicule compte-tours. A déplorer la grande boite à gants face au passager sans couvercle. Quelques détails accentuent la vocation familiale de l'Evalia comme les dossiers de sièges avant munis de tablettes escamotables intégrant des porte canettes, sous lesquelles on trouve un filet extérieur et une poche zippée, ou la prise 12 V intégrée au pied du siège avant accessible aux passagers de la rangée centrale. En revanche, pas d'évaluation de la sécurité passive Euro NCAP à se mettre sous la dent.



La gamme française démarre à 18 400 € en finition Visia 5 places uniquement disponible en 90 chevaux. Cette finition de base comprend en série les équipements suivants : double airbag avant, verrouillage centralisé, vitres électriques avant et à impulsion côté conducteur, rétroviseurs électriques et dégivrants, ordinateur de bord, radio CD MP3 à 4 haut-parleurs avec système de téléphonie mains libres Bluetooth, prise auxiliaire pour lecteur MP3 et commandes au volant. A l'extérieur la Visia dispose de pare-chocs, poignées de porte et rétroviseurs peints couleur carrosserie, de vitres arrière surteintées et de jantes acier 14'' avec enjoliveurs intégraux. Le pack Famille incluant la climatisation manuelle, les vitres des portes coulissantes fixes et les 2 sièges de troisième rang fait grimper la facture de 1 300 €. La climatisation seule est proposée à 800 €.




L'Acenta bien placé


Essai - Nissan Evalia : le NV200 aurait-il dû quitter Rungis ?

Pour 1 350 € supplémentaires, le niveau d'équipement Acenta de notre essai ajoute la climatisation à réglage manuel, la clé intelligente I-key avec accès et démarrage mains libres, les essuie-glaces et allumage automatique des phares, le régulateur/limiteur de vitesse avec commandes au volant, et un équipement rare dans la catégorie, la caméra de recul. Ses images se retrouvent sur un petit écran placé dans le combiné d'instrumentation, ou avec l'option GPS Nissan Connect (500 €), sur l'écran central multifonctions couleur de 5 pouces. L'Acenta 7 places est facturé 700 € supplémentaires, tout comme l'Acenta 110 ch en remplacement du 90 chevaux, ce qui aboutit pour le véhicule de notre essai à un total de 21 150 € hors options.



Cette finition a droit à deux packs optionnels : Look (phares antibrouillard et jantes alu toujours en 14 pouces à 401 €), et le pack Sécurité précédemment décrit. Les options se limitent à la peinture métallisée (300 €) et au réglage automatique de la climatisation (300 €).

Tout compte fait, l'Evalia se positionne favorablement en rapport prix/équipement face à la concurrence française ou en comparaison du Volkswagen Caddy, surtout avec le niveau d'équipement finition Acenta.