La « baroudeurisation » est un excellent moyen à moindre frais pour redonner un regain d'intérêt pour un modèle n'ayant plus d'actualité depuis quelque temps, et de nombreux constructeurs l'utilisent, que ce soit Volkswagen avec la Passat Alltrack, Skoda avec l'Octavia Scout, Opel avec l'Insignia Country Tourer, Audi avec l'A4 AllRoad Quattro ou Peugeot avec la 508 RXH. C'est maintenant au tour de Citroën de présenter la C5 CrossTourer au Salon de Genève avec une commercialisation dans la foulée.
Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la marque aux chevrons n'a pas eu la main lourde sur les modifications esthétiques comme mécaniques. Il faudra en effet se contenter de bien discrets sabots de protections et d'extensions d'aile non peintes et de l'adoption l'Hydractive III avec une garde au sol surélevée de 15 mm. La suspension hydropneumatique chère à Citroën permet d'augmenter cette dernière de 60 mm jusqu'à 10 km/h et de 40 mm entre 10 et 40 km/h.
Côté mécanique, elle est proposée avec tous les moteurs HDi, du 115 au 200 ch à l'exception du HDI 115 ch en boîte manuelle et du e-HDI 115 ch Airdream à boîte pilotée.
L'instant Caradisiac
Un peu maigre, certes, surtout quand ses concurrentes proposent toutes de série ou en option une transmission intégrale, mais la C5 Cross Tourer pourra être une bonne affaire pour un client intéressé par le grand break Citroën. Proposée à partir de 31 950 € contre 28 150 € à motorisation et transmission équivalentes, elle embarque de série, en plus des modifications décrites plus haut, l'Hydractive III, des jantes spécifiques de 18 pouces et une sellerie cuir avec siège conducteur massant et chauffant de série.
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