Nous avons pu découvrir l'intégralité des motorisations. 3 moteurs seront disponibles: 1 essence: 1.8 MZR 115 ch ainsi que 2 diesel: 2.0 MZR-CD 110 et 143 ch. Le 1.8 MZR de 115 ch peut sembler un peu court au premier abord mais à l'usage, il se montre suffisant pour ceux qui ne sont pas à la recherche de la performance à tout prix. En conduite "légale", il convient parfaitement même si le manque de reprises est flagrant notamment lorsqu'on entreprend un dépassement où il devient impératif de tomber un rapport. Dans ce cas-là, les 165 Nm apparaissent bien légers face au 1470 kg de la Mazda 5. Sur autoroute, ce phénomène est moins évident puisque le 1.8 MZR permet d'atteindre 182 km/h en vitesse de pointe. En agglomération, on apprécie sa disponibilité bien aidée par le bon étagement de la boîte. Bon point en ce qui concerne également son silence de fonctionnement que ce soit à froid ou à chaud. Les consommations (7.5 l/100 km en cycle mixte) sont dans la moyenne mais elles sont supérieures à celles du Corolla Verso (+ 0.4l) et du Grand Scénic (+0.5 l).
L'offre diesel se décline en deux puissances: 110 et 143 ch. La première surprise est venue du fait que Mazda n'a pas repris le 1.6 issu de la collaboration entre Ford et PSA. Mazda explique ce choix par le fait que le couple de ce dernier n'était pas assez important d'où le recours à un moteur deux litres, duquel les ingénieurs ont tiré deux puissances: 110 et 143 ch. Nous avons pu tester la version la plus puissante. Silencieux ce moteur se distingue par un couple de 360 Nm, l'un des plus importants du marché avec le 2.0 TDI de VW, mais la principale différence vient du fait que le couple survient relativement tardivement, ce qui donne une impression de nonchalance dans les très bas régimes. Passés les 2200 tr/min, la cavalerie arrive mais tout en douceur. On est très loin de la rugosité et de la violence d'un TDI. Le caractère de ce moteur se rapproche donc plus d'un dCi de chez Renault.
Le diesel le plus puissant ne rencontre aucun souci pour mouvoir le Mazda 5 qui atteint sur circuit les 197 km/h en vitesse maximale. Avec 6.3 l/100 km en usage mixte que ce soit en 110 ou 143 ch, ce 2.0 se montre relativement frugal notamment dans sa version la plus puissante. Une bonne surprise. A noter également que ces deux moteurs sont livrés de série avec un filtre à particules et respectent bien sûr les normes Euro 4.
Comportement: orientation confort
Elaborée sur la plate-forme de la Mazda 3 c'est à dire celle du Ford Focus C-Max, la référence en matière de monospace compact, on ne pouvait s'attendre qu'à du bon. On aura noté malheureusement quelques mouvements de caisse un peu trop marqués à notre goût. Cette caractéristique pénalise le comportement et le confort. Vraiment dommageable car la Mazda 5 semble lourde; bien plus par exemple qu'un Corolla Verso ou qu'un Renault Grand Scénic. Le bon ressenti de la direction électro-hydraulique n'arrive pas à compenser ce défaut. Pour le reste et notamment la sécurité, l'équipement est correct mais pas exceptionnel car l'ESP et l'antipatinage ne sont de série que sur la version la plus haut de gamme et totalement absente sur l'entrée de gamme.
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