L’énorme couple disponible a beau arriver sans violence, on craignait le pire question motricité. En fait, le train avant digère étonnement bien les 340 Nm qui déboule dès 1750 tours et l’antipatinage –déconnectable- n’intervient pas à tout bout de champs même sur le mouillé. On note également peu d’effets de couple dans la direction.
En revanche, les réactions sèches du train avant dès que le revêtement devient imparfait engendrent d’importantes percussions retransmises au volant par la colonne de direction, surtout lors des appuis en virages. La direction précise et parfaitement assistée se fait aussi remarquer par le diamètre de braquage important.
Peu filtrantes, sautillantes même, les suspensions perturbent le confort et parfois également le suivi de trajectoire. Dommage, car le comportement se montre plutôt équilibré et le VDC (Vehicule Dynamic Control non déconnectable, pendant italien de l’ESP) laisse une petite marge avant d’intervenir. Le compromis confort/tenue de route est en définitive un peu décevant au vu de la sophistication des trains roulants. Un déficit difficile à imputer soit aux ancrages des triangles superposés ou à un manque de débattements à l’avant, à un amortissement trop progressif ou à des ressorts fortement tarés. Sans doute un peu tout.
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