La puissance et la gloire
1958 et 1959 va constituer une période charnière pour Lotus. Une vraie usine sort de terre à Cheshunt (banlieue nord de Londres), Chapman conclu un contrat avec Ford pour développer les Cortina-Lotus enfin il s'inspire des Cooper de Formule 1 pour la Lotus 18 (monoplace F1, F2 et Formule Junior à moteur central arrière). Inspiration gagnante puisqu'en 1960, Stirling Moss triomphe par deux fois (Monaco et Allemagne) au volant d'une "18" engagée par le Team Walker. Il faut patienter à la fin de saison pour une victoire du team officiel (Innes Ireland aux USA). Une saison importante pour Lotus, qui fait signer un jeune Ecossais prometteur : Jim Clark. Avec la Lotus 25 (première monocoque en F1) puis une version amméliorée baptisée 33, le tandem Clark-Lotus va au cours des quatre années suivantes remporter deux titres (1963 et 1965), 19 victoires en GP et vaincre aux 500 Milles d'Indianapolis (1965). La fin de la Formule 1,5 1 va suspendre un temps cette frénésie de victoires. Mais Colin Chapman (qui sauve les meubles avec la Lotus 49) parvient à convaincre Walter Hayes (le patron de la promotion chez Ford Europe) de financer Cosworth pour la construction moteur de F1. Avec l'arrivée du V8 Ford-Cosworth DFV (qui gagne lors de sa première sortie en Hollande), le boulimique Clark peut penser à reconquérir son titre. Malheureusement, il se tue à Hockenheim en 1968 lors d'une course de F2. Cette année-là, Graham Hill devient champion avec une Lotus aux couleurs Gold Leaf. Une nouvelle fois, Chapman innove en imposant la présence des sponsors en F1 et en liant l'avenir de son écurie à un cigarettier.
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