Jacques Villeneuve : le poids du myhte
Rien n'agace davantage Jacques Villeneuve que les éternelles références à son père Gilles. Il est pilote, jeune, bien dans sa peau et ne revendique aucun héritage. Fermez le ban ! L'automobile, la technique ou encore la magie de Ferrari le laissent totalement froid.
Seule la vitesse l'intéresse et la formule 1 en est la suprême expression. Faute de mieux ! "Si j'avais été moins nul en maths, j'aurais aimé être pilote de chasse. Mach 2 en trois dimensions, c'est quand même autre chose !" La course, il l'a rencontre d'abord un peu par hasard. A 17 ans, en Italie, Jacques apprend dans le même temps à conduire et à piloter !
Le souvenir de Gillles est si vivace dans la péninsule que les portes des écuries s'ouvrent au simple énoncé de son nom. Après un challenge Alfa Romeo, il se retrouve très vite, trop vite dans le baquet d'une F3. En dépit d'un matériel performant, il fréquente davantage les fonds de grille que les podiums. Faisant preuve d'une étonnante matûrité, il décide de quitter ce cocon, pour faire ses preuves au Japon et finit par progresser très sérieusement. L'étape suivante sur le continent nord-américain, lui sera encore plus profitable. Vainqueur du championnat de Formule Atlantic en 1994, il débute dans la foulée en Formule Indy et finit second à Indianapolis. Vainqueur l'année suivante sur l'oval et du championnat, il cède alors aux sirènes de la F1. Échouant de peu en 1996, il enlève le titre mondial 97 après un duel mémorable avec Michael Schumacher.
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