Le 1.7 CDTi 80 ch à turbo à géométrie fixe engendre une pâle version d'accès Diesel, larguée en accélération par la 1.4 Twinport et même sur certaines mesures de reprises, malgré ses 170 Nm. Nous l'avons enfin essayé sur plus de 1 000 kilomètres, et il nous a effectivement déçu. Il paraît préférable de débourser 1 200 € de plus en optant pour la version 100 ch, d'autant que ce dernier se montre souvent plus sobre, même aux allures légales.
L'Astra 1.7 CDTi 100 ch peut désormais recevoir contre supplément une boîte manuelle à 6 rapports (300 €) qui offre l'avantage d'une consommation autoroutière légèrement réduite et des reprises en 5e moins atones que la boîte 5 vitesses. Bonne motorisation de milieu de gamme dans les deux cas, quasiment au niveau de la Mégane 1.5 dCi 100, de la 307 1.6 HDi 110 ou de la Golf 1.9 TDi 105. Fort de 240 Nm, il procure un dynamisme correct (180 km/h , 12,5 sec. de 0 à 100 km/h), mais il est plus sonore au ralenti ou à charge constante que le 1.5 dCi 100 de la Mégane.
Au dessus, un nouveau 120 ch apparaît qui vient combler le trou qui existait entre le 1.7 100 ch et le 1.9 CDTi 150 ch d'origine Fiat/Alfa. En fait, il s'agit de ce dernier simplement dégonflé à 120 ch et 280 Nm. Les 40 Nm perdus au maxi au régime inchangé de 2000 tr/mn ne sont pas compensés par une courbe de couple retravaillée, autrement dit pas plus pleine à bas régimes. Son principal intérêt, hormis un prix inférieur de 1 200 € au 150 ch, concerne les entreprises avec une puissance fiscale ramenée à 7 CV. Bonne nouvelle, les deux 1.9 sont équipés ene série d'un filtre à particules sans entretien.
Le 1.9 CDTi 150 ch, depuis peu sous le capot de la Saab 9.3, convient comme un gant à l'Astra break, et reste à nos yeux la motorisation la plus réussie de la gamme grâce à un agrément au dessus des concurrentes directes (toutes moins puissantes d'au moins une dizaine de chevaux) et une consommation raisonnable d'environ 7,4 l/100 km en moyenne.
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