VTC : les manifestations reprennent
Les chauffeurs VTC se sont rappelés au bon souvenir de tous en cette entame d’année 2017. Ils avaient quitté la précédente année en suspendant un conflit social dont la cible est la politique globale de l’enseigne Uber. Ils avaient promis qu’ils reprendraient le collier une fois la trêve des confiseurs passés. Promesse tenue. Et le 16 janvier, ça pourrait être bien pire…

La grogne des acteurs du secteur des véhicules de transport avec chauffeur s’est concrètement manifestée aujourd’hui à Paris. Les chauffeurs se sont rassemblés devant le siège parisien de la plateforme américaine Uber qui lançait une campagne de recrutement. L’objectif était de « déranger » la plateforme, dans une journée d’embauche de chauffeurs privés, sans toutefois bloquer la circulation.
Une action qui peut être considérée comme la reprise sur le terrain d’un mouvement qui se caractérise par des incidents assez violents entre les protagonistes mais aussi à l’égard des clients. De fait, l’appel à aura « une grosse mobilisation place de la Bastille le 16 janvier » lancée par Sayah Baaroun du syndicat Unsa VTC est à prendre au sérieux.
On rappellera que les manifestants accusent Uber, leader du marché des voitures de transport avec chauffeur (VTC), d'imposer des conditions de travail « indignes » avec un prix minimum de la course descendu à six euros. Ils réclament un droit de regard sur les pratiques jugées « abusives » de déconnexion qui peut les priver d'accès à la plateforme, souvent à la suite de commentaires négatifs d'un client.
En vue de trouver une issue au conflit, un médiateur a été nommé par le gouvernement pour mener une négociation d'ici au 31 janvier sur la tarification, les charges, la protection sociale et les conditions de déconnexion des plateformes.
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