Volkswagen : on en est à 23 milliards de dollars aux USA
La note de Volkswagen aux États-Unis pour en finir avec le scandale de ses moteurs diesels sciemment truqués s’élève aujourd’hui à 23 milliards de dollars. Pour solde de tout compte ? Le groupe allemand l’espère car il voudrait bien passer à autre chose.
Lorsque le scandale du « dieselgate » a éclaté Volkswagen n’a pas tardé à comprendre que cela allait lui coûter. Rendre ses moteurs diesels vertueux au regard des émissions polluantes par le subterfuge d’un boîtier électronique d’une marque Bosch qui n’échappe par ailleurs pas plus aux amendes, ce n’était finalement pas une bonne idée. Depuis, la note s’est allongée avec la prise en compte des moteurs 3 litres en plus des 2 litres initialement visés. L’ardoise aux États-Unis est à présent de 23 milliards de dollars.
La première note semblait salée. Près de 15 milliards de dollars avaient été finalisés en 2016 pour près de 500 000 véhicules équipés de moteurs 2 litres. On sait à présent que le constructeur va verser jusqu’à 1,2 milliard de dollars, soit 1,1 milliard d’euros, supplémentaires d’indemnisation à ses clients.
En cause les 78 000 voitures diesel aussi touchées par le scandale. Il s’agit des moteurs 3 litres qui équipent des voitures Audi et Porsche ainsi que les modèles Touareg de Volkswagen. Le groupe s’est également engagé à rappeler gratuitement et à remettre aux normes environnementales environ 58 000 véhicules commercialisés entre 2013 et 2016. Il propose aussi de racheter ou de faire une offre de reprise pour quelque 20 000 voitures introduites sur le marché entre 2009 et 2012.
Au total, ça nous fait donc 23 milliards de dollars promis par le constructeur aux États-Unis pour solder les poursuites. Heureusement, l’Europe est plus indulgente même si c’est le même consommateur qui est lésé.
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