Après le succès de la Logan commercialisée en 2005, Dacia sort en 2008 le deuxième modèle de son "ère moderne". Et c'est à nouveau un hit formidable pour la marque, qui en écoule à tour de bras. Il faut dire que cette citadine polyvalente, au gabarit équivalent à celui d'une Renault Clio, mais vendue presque 5 000 € moins chère, a immédiatement séduit les acheteurs qui jusque-là achetaient de l'occasion, et ont pu accéder alors à une voiture neuve. D'autant que l'équipement, sauf en version de base, pouvait se révéler tout à fait suffisant, l'espace habitable généreux, le coffre accueillant. Les moteurs, repris de la banque d'organe Renault, ne sont pas de première jeunesse mais ont le mérite d'être connus et éprouvés, au bénéfice de la fiabilité. La tenue de route n'a jamais posé de problème à personne, et le confort a toujours été, de son côté, salué. En 2008, une version Stepway, au look de baroudeuse, est venue étoffer la gamme. Aujourd'hui, avec l'apparition de la deuxième génération, on ne trouvera plus cette Sandero 1 que sur le marché de l'occasion, où elle mène une honorable carrière.
Après une deuxième génération de Clio qui a démontré tout le savoir-faire de Renault en terme de citadine polyvalente, cette troisième génération a enfoncé le clou. La clientèle ne s'y est pas trompée, et la Clio 3 est restée tout au long de sa carrière sur le podium des meilleures ventes en France.
La Peugeot 206 se devait d'assumer une mission énorme pour la marque : prendre la succession de la 205, le "sacré numéro", qui avait on peut le dire sauvé la marque au début des années 80. Et sans atteindre les parts de marché de sa devancière, la 206 a relevé le gant avec honneur, en s'imposant plusieurs années comme la citadine la plus vendue en France, devant l'éternelle rivale Clio. Elle a stylistiquement peu évolué durant sa carrière, qui continue d'ailleurs, malgré la commercialisation de la 207 il y a 2 ans. Les motorisations, elles, se sont modernisées au fur et à mesure, avec l'adoption des 16 soupapes sur les moteurs essence, et de la technologie common rail sur les diesels. Des évolutions qui se sont accompagnées de l'apparition de certains problèmes mécaniques, tandis que l'électronique jouait elle aussi des tours à la petite française. Sa fiabilité est donc à surveiller de près, même si aujourd'hui, les plaintes se font plus rares. Sur le marché, le choix est pléthorique, et les prix bien plus abordables depuis l'arrivée de la 207 en seconde main…
Nous sommes en juin 2005, et Citroën, d'ailleurs associé à Peugeot et Toyota, met sur le marché une citadine encore plus petite que la C2, logiquement baptisée C1. Elle a pour clones la Peugeot 107 et la Toyota Aygo, avec lesquelles elle partage la totalité de la technique.
La MiTo est pour Alfa Romeo une première. Oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est la première citadine jamais commercialisée par la marque depuis sa naissance. Elle débarque fin 2008 pour marcher sur les plates-bandes de la Mini et se retrouve désormais en concurrence avec d'un côté les citadines chics et branchées que sont toujours la Mini, l'Audi A1 ou la DS3, et de l'autre des citadines plus généralistes comme la Clio 3, la 207 ou la Polo. Plus chère que ces dernières mais aussi un peu moins premium que les premières, elle se retrouve un peu coincée et peine à trouver sa clientèle. Les acheteurs sont donc souvent de jeunes passionnés (ou passionnées...) de la marque. Concernant les prestations de la belle, elles ne furent malheureusement pas au début en phase avec le plumage, avant de s'améliorer avec de nouveaux moteurs et un châssis revu. Quant à la fiabilité, elle est loin du sans-faute, malheureusement, mais ne mérite pas non plus le bonnet d'âne.
En 2007, après plus de 14 ans de carrière, la Twingo première du nom cédait la place à sa remplaçante la Twingo 2. Il était temps, car la mamie avait l'âge de ses Durit, et les prestations, bien que régulièrement améliorées, n'étaient plus en phase avec l'époque. La deuxième génération a apporté essentiellement un bien meilleur comportement dynamique et... le moteur diesel qui avait toujours fait défaut à sa devancière. Pour le reste elle demeure tout aussi habitable mais les versions d'entrée de gamme perdent la banquette coulissante si pratique. Autrement l'équipement s'enrichit à tous les niveaux (apparition de l'ESP sur le haut de gamme) et une sportive R.S. fait son apparition en 2008. Niveau fiabilité, la "T2", comme surnommée par les fans, bénéficie d'une banque d'organes éprouvée sur d'autres modèles du groupe et ne connaît que des soucis épars et souvent peu graves bien qu'agaçants. C'est aujourd'hui une des citadines à vraiment recommander en occasion.
Vedette incontestée du marché de l'occasion, cette deuxième génération de Clio est aussi le modèle le plus répandu sur le marché. Son potentiel de séduction demeure élevé et sa cote se tient bien, autant de faits qui ne facilitent pas les négociations pour les acheteurs. Au demeurant, cette petite voiture a été fort bien pensée et s'avère incontestablement la meilleure de sa classe pour sa durée de commercialisation. Et elle est également très bien placée dans un domaine qui n'a pas toujours été favorable pour les Renault : la fiabilité. Son achat est donc mérité, et procure d'incontestables avantages de confort, de sobriété et d'agrément général.
Fiat, tout comme Mini, a surfé sur la vague du "revival", de la nostalgie, en sortant une version moderne de sa 500. Et tout comme chez Mini, le succès fut immédiat et fulgurant. Les carnets de commande ont débordé, les délais de livraison ont flirtés avec les 8 mois, et restent encore aujourd'hui compris entre 4 et 6 mois ! Il faut dire que la firme turinoise a bien réussi son coup. La communication autour de la voiture a été impressionnante, et surtout, l'auto ne manque pas de qualités, au rang desquelles la première reste sa bouille plus que craquante. Oui, la nouvelle 500 est mignonne ! Et on la désire surtout pour ça. En occasion, elle s'arrache, tant et si bien que de nombreux vendeurs affichent des tarifs plus élevés que le prix du neuf ! Aucune bonne affaire à faire en tout cas, mais la possibilité d'avoir sa voiture tout de suite… Quand à la fiabilité, des soucis de jeunesse viennent perturber la tranquillité des premiers acheteurs.
Chez Citroën, la C3 a remplacé en 2002 la vieillissante Saxo. Elle a également inauguré un tout nouveau style, tout comme l'appellation commençant par "C". Sa sortie a coïncidé avec un rajeunissement de la clientèle de la marque, qui s'est accentué ensuite avec les C2, C4 et C1. Saluée pour son style, son ergonomie, son confort ou son côté économique, elle fut en revanche décriée pour la piètre qualité de sa finition, et l'absence de recherche dans les matériaux employés à bord. Le restylage de 2005 a un peu amélioré les choses, mais cela reste le point faible de l'auto. En occasion, ses tarifs sont raisonnables. Quant à la fiabilité, elle a pu poser problème aux débuts. Quelques soucis ont perduré, mais aujourd'hui, la tranquillité est retrouvée.
Le temps passe et nous voici mine de rien à la quatrième génération d'Opel Corsa. Cela sans compter les restylages intervenus sur chaque génération ! Celle-ci marque une refonte assez profonde du modèle, aussi bien au niveau de la plateforme, qui est celle de la Fiat Grande Punto, que des motorisations, avec de puissantes versions essence et deux diesels aux puissances accrues. En neuf, ses tarifs étaient bien étudiés, et cela se retrouve sur le marché de l'occasion, avec des tarifs très intéressants, et un rapport prix/équipement toujours favorable. Vu l'offre qui commence à enfler, il est aujourd'hui facile de trouver un modèle de seconde main qui correspond à ses désirs. Et l'achat se fera sans trop d'arrières pensées. Si la génération précédente de Corsa était en effet sujette à quelques soucis techniques récurrents, cette petite dernière semble bien née. Elle ne connaît que des soucis épars et globalement sans gravité. Même s'ils existent, ils n'empoisonnent pas la vie des utilisateurs. Pourvu que ça dure !
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