Avec une vitesse de 230 km/h en pointe mesurée sur le sixième rapport à 4000 tr/min, les 400 et 1000 mètres départ arrêté franchis respectivement en 16,6 et 30,1 secondes, ce beau coupé gazolé ne manque pas de vitalité, malgré une masse qui dépasse 1,7 tonne conducteur à bord.
Ses performances égalent facilement celles du CLK 240 dont l’élastique V6 fait jeu égal en puissance (170 ch), mais concède un net déficit en couple face au 2.7CDI (400 Nm contre 240 Nm). Le CDI procure des reprises nettement plus vives qui permettent d’oublier la plupart du temps le levier de vitesses, pourtant agréable à manier. Si la boîte manuelle à six rapports ne convient pas mal à ce diesel, l’automatique 5 vitesses à convertisseur de couple (proposant un mode manuel à commande séquentielle) s’y accorde encore mieux. La consommation proche de 12 litres avec le CLK 240 descend aux environs de 9 l/100 km avec le CDI. Le bilan eût été encore plus favorable avec l’évolution moteur (rampe commune de deuxième génération en particulier) pour l’instant réservée à la Classe E.
Mais ne boudons pas notre plaisir, à part quelques légers claquements à froid, l’économie à la pompe est déjà appréciable, et elle ne se traduit par aucun désagrément sonore ou vibratoire. Certes, le grondement plutôt agréable du 5 cylindres ne vaut pas encore la mélopée du V6 qui grimpe dans les tours. La musicalité et la plage d’utilisation plus étendue restent les seuls avantages marquants de ce dernier, si on oublie celui d’être associé à la boîte mécanique robotisée Sequentronic qui marie le meilleur des deux mondes, mais qui reste apparemment encore ignorée de la clientèle. Bref, à part ce choix de boîte en moins, l’alliance entre CLK et CDI nous paraît une belle réussite.
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