Trop de mauvais comportements au niveau des passages piétons
Les fautes sont commises par les deux camps ! Près d'un automobiliste sur deux hésite à freiner quand le feu passe au rouge et quasiment un piéton sur deux traverse alors qu'il n'en a plus l'autorisation.
La voiture garde une bonne place en ville. En zone urbaine, elle est le moyen de transport préféré de 53 % des personnes sondées par OpinionWay pour l'assureur GMF. 24 % privilégient la marche. Ces deux façons de se déplacer ont un point commun : elles sont perçues comme sûres. 83 % des usagers de voiture et 76 % des piétons se disent en sécurité.
Mais il y a un endroit précis où automobilistes et marcheurs sentent un danger, il s'agit des passages piétons. Un conducteur sur deux a de l'appréhension à l'approche d'un passage clouté. 74 % des personnes interrogées ont peur de voir s'engager quelqu'un devant eux. Dans le même temps, 56 % des piétons disent éprouver régulièrement une crainte au moment de traverser.
Les risques d'accidents sont renforcés par de mauvaises pratiques dans les deux camps. Ainsi, 45 % des automobilistes avouent hésiter entre accélérer ou freiner quand le feu passe à l'orange. La même proportion de piétons reconnaît traverser régulièrement alors que le petit bonhomme vient de se mettre au rouge. D'ailleurs 23 % des personnes interrogées déclarent éprouver des doutes sur les règles de priorité aux abords des passages piétons (les feux indiquent les priorités, et s'il n'y en a pas le piéton est prioritaire).
Signe des temps, les sondés estiment que la principale source de danger est le téléphone portable. Et là encore, les torts sont partagés ! 74 % redoutent ceux qui téléphonent en conduisant et 53 % ont peur des piétons qui téléphonent sans faire attention aux autres. 59 % pestent contre les piétons qui traversent sans regarder et 56 % évoquent les cyclistes qui ne respectent pas la signalisation.
Pour sensibiliser tous les usagers de la route aux multiples dangers, la GMF a imaginé un film à 360° nommé « la route partagée ». Selon Julie Cabuzel, responsable prévention chez l'assureur, il est "plus que jamais nécessaire de mener des actions de prévention" car "à l’heure où se développent les « zones de rencontre » en ville, ce sondage nous montre que le partage de la route est une notion encore théorique et pas encore très bien perçue par tous les usagers".
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