Le contingent du Moto GP fait son retour en Europe en plein milieu d'une des périodes les plus intenses du championnat qui voit se succéder trois Grands Prix consécutifs: après celui d'Indianapolis dimanche dernier et le très populaire GP de République tchèque ce week-end disputé sur le somptueux tracé de Brno, les membres du paddock n'auront que très peu de temps pour traverser la Manche et se rendre à Silverstone pour l'épreuve britannique.
Le monde des Grands Prix moto va faire son retour au Brésil dès l'année prochaine. Une nouvelle annoncée avec fierté par un Carmelo Ezpeleta qui s'est ainsi ouvert une seconde opportunité, après l'Argentine, dans une Amérique du Sud émergente pour le marché des deux roues motorisés.
Dans le paddock du Moto GP, il est une écurie qui a soudainement gagné en notoriété. Anonyme dès son arrivée parmi l'élite avec une insondable Suter BMW, elle a gagné un peu en intérêt cette année avec une FTR Kawasaki.
Cette saison 2013 de Moto GP va finir par être la pire des campagnes pour un Randy De Puniet des plus discrets dans la hiérarchie. Non content de se faire battre à plate couture par son équipier Aleix Espargaro, étincelant sur la ART version CRT, voilà à présent que c'est sa moto qui le trahit.
Il aurait voulu le podium à Indianapolis mais il a dû se contenter de la sixième place. Pour autant Alvaro Bautista est on ne peut plus heureux de ce résultat, ou plutôt de la manière dont il a été acquis.
Bradley Smith peut être satisfait de sa rentrée à Indianapolis. D'entrée qualifié parmi les dix premiers, il a bouclé le premier tour à la quatrième place, avant cependant, de rentrer dans le rang. mais heureusement, les deux Ducati officielles lui ont rendu un fier service. . .
Cal Crutchlow n'a pas à rougir de sa prestation à Indianapolis lors du Grand Prix. Il finit cinquième. Mais il aurait pu être quatrième alors qu'il a vécu sous la menace constante d'Alvaro Bautista. Tout ça, loin de l'intouchable trio de tête.
Partir neuvième et finir quatrième, ce n'est pas en soi une mauvaise opération. mais lorsque l'on s'appelle Valentino Rossi, que l'on est officiel Yamaha et que l'on constate être très loin d'un trio de tête où se trouve un équipier que l'on ne peu pas appuyer face au duo du HRC, le tableau se fait moins beau.
Disputée sur le légendaire circuit d'Indianapolis devant 60 000 spectateurs, cette dixième épreuve de la saison aura comme un goût d'inachevé pour Stefan Bradl, le pilote du LCR Honda MotoGP Team, qui a tout de même franchi la ligne d'arrivée en 7ème position à l'issue des 27 tours que comptait le Grand Prix.
En pyromane averti Marc Marquez a mis le feu dans la maison Yamaha ce week-end à Indianapolis. Pour mettre sous l'éteignoir l'incandescent Jorge Lorenzo il faut se lever tôt mais le jeune officiel du HRC a carbonisé la concurrence à Indianapolis.
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