Les fans de sport motocycliste d'Amérique latine ont chaleureusement accueilli le contingent du Moto GP pour la première journée d'essais qui s'est déroulée sur le tracé rénové de Termas de Río Hondo.
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La vie d'un manufacturier unique en Moto GP est loin d'être une sinécure. Bridgestone en fait l'expérience à chaque saison. Mais ce qu'il y a d'inquiétant, c'est que les mauvaises surprises et les déceptions commencent à se répéter à chaque Grand Prix. Les critiques fusent et les réputations s'écornent.
Les pilotes du Moto GP vont devoir faire face ce week-end à un nouveau challenge sur l'autodrome de Termas de Río Hondo avec le retour des Grands Prix en Amérique du Sud. Inauguré en 2008, ce circuit fut modernisé et élargi en 2012 dans le but d'en faire la piste la plus moderne, sécurisante et vibrante d'Amérique latine.
Champion du monde dès sa première saison en Moto GP, plus jeune vainqueur d'un Grand Prix de la catégorie reine, ce n'est rien de dire que Marc Marquez étend son ombre sur le paddock de l'élite de la vitesse moto.
Ce week-end le monde des Grands Prix va retrouver une Argentine qu'il avait désertée depuis 1999. Une première sur un tracé tout neuf appelé Termas de Rio Hondo sur lequel on dit beaucoup de bien. Cette troisième épreuve des championnats Moto3, Moto2 et Moto GP promet donc beaucoup.
En 1999, Eric Saul se lance à fond dans l'organisation de l'International Classic Grand Prix, ici même, au Paul Ricard. Quinze ans plus tard, tous les acteurs de l'ICGP retrouvent le tracé du Castellet et ses installations entièrement refaites à l'occasion de la grande fête de la moto classique: la Sunday Ride Classic.
Il était attendu et il n'a pas déçu. Marc Marquez a conclu ce dimanche un parcours parfait dans un Grand Prix des Amériques qu'il avait déjà remporté l'an dernier. Mais cette année, il l'a dominé de la tête et des épaules. Et ce d'autant plus que ses adversaires se sont pris les pieds dans le tapis.
Avec un Marc Marquez dominateur et un Dani Pedrosa opiniâtre, le HRC connait le bonheur au Texas. Et Honda n'est pas loin de la félicité avec un Stefan Bradl en couverture sur la première ligne. Le Grand Prix des Amériques semble déjà acquis au blason ailé qui devra tout de même se méfier des velleités de duel de la part d'un Dani Pedrosa qui n'a renoncé à rien.
Les années se suivent et se ressemblent pour Yamaha sur le circuit d'Austin. Ou presque. Car si, comme la saison passée, les M1 sont dominées par les Honda du HRC, celles-ci semblent un peu plus en mesure de donner la réplique en course. Autre changement notable, le salut n'est plus susceptible du seul Jorge Lorenzo.
Stefan Bradl, le pilote du LCR Honda MotoGP Team, a décroché la troisième place avec un chrono de 2'03. 196 à l'issue des qualifications disputées sur le spectaculaire circuit d'Austin. Cette performance au guidon de sa RC213V à seulement 0.
