Depuis le début de la saison, et surtout depuis quatre Grands Prix, on constate un Valentino Rossi s'élançant de la huitième ou septième place de la grille de départ à la poursuite d'un Jorge Lorenzo aux avant-postes et parti pour gagner. Pour le Grand Prix des Pays-Bas, les deux hommes de Yamaha en lutte pour le titre ont décidé d'inverser les rôles.
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Valentino Rossi l'avait dit, être bon le jour de la course, ce n'est pas suffisant pour contrer son équipier Jorge Lorenzo en grande forme. Alors à Assen, il a trouvé une Yamaha avec un nouveau châssis et il a piqué le marteau du Majorquin pour signer le meilleur temps le matin et le troisième de l'après-midi.
Les choses continuent de bien se passer pour un Loris Baz qui devient la terreur de la catégorie Open. Second au général à trois points de Barbera dans cette catégorie, il peut espérer en prendre les commandes au terme de ce Grand Prix des Pays-Bas commencé avec une bonne seizième place derrière son équipier Bradl.
C'est sous un ciel clément qui ne devrait paraît-il pas durer que le Grand Prix des Pays-Bas huitième rendez-vous de l'année du MotoGP a été lancé. Une édition à Assen qui est d'ores et déjà historique puisque ce sera la dernière fois que la course batave aura lieu le samedi.
Lorsque Louis Rossi et Alexis Masbou se retrouvent, il en ressort toujours quelque chose de rafraîchissant. Passés maîtres dans la diffusion de la bonne humeur et bonheur des investisseurs qui peuvent compter sur des mises en scène marquantes dans des présentations qui valent à elles seules le détour, le duo se console aussi de résultats sur la piste en dessous de leurs ambitions.
On le sait, KTM va arriver en MotoGP en 2017 avec un projet RC16 animé d'un V4 de 1 000cc. Un sacré challenge pour une marque orange dont la suprématie jusque-là affichée en Moto3 est sacrément érodée depuis que Honda a décidé de donner la réplique.
Cette saison de Grand Prix pourrait bien s'achever avec un champion du monde Français. Comme pour Olivier Jacques, c'est de la catégorie intermédiaire du plateau, celle-là même qui est l'anti-chambre de l'élite que pourrait venir la concrétisation.
Être un pilote professionnel, cela a ses avantages et ses inconvénients. Avant toute chose, il faut avoir un instinct de conservation moins développé que ses contemporains, une condition physique au contraire supérieure et un moral à tout épreuve.
Sa situation en Catalogne était moins mauvaise qu'au Mugello et un peu mieux que celle du Mans. Mais Marc Marquez n'est pas du genre patient et n'a pas la vocation d'un épicier. Alors, animé par la conviction qu'il n'est second de personne, il attaque à outrance.
Le Grand Prix de Catalogne aura donc marqué la quatrième victoire de rang cette saison pour un Jorge Lorenzo que l'on n'arrête plus. Ceci dit, cette fois l'affaire n'a pas été pliée aussi facilement qu'à Jerez, en France ou au Mugello. Un certain Valentino Rossi était dans son sillage et a constitué une menace permanente pour le Majorquin.