Cal Crutchlow a explosé le chrono à Brno, en s'imposant dans la première libre de la catégorie Supersport avec un temps qui l'aurait mis quinzième dans la même séance du mondial Superbike. Un véritable exploit qui relègue le reste du monde des 600 à près d'une seconde et demi.
Il aime ce tracé qui le lui rend bien et il a clamé haut et fort que son Aprilia y serait affûtée. Du coup, il est passé des paroles aux actes et ne s'est pas fait prier pour signer le meilleur chrono de la première libre du rendez-vous de Brno avec le mondial Superbike.
La présente saison du team Alstare en mondial Superbike s'apparente décidément à un véritable chemin de croix. Une GSX/R K9 gourmande en pneus qui n'arrive plus à suivre ses concurrentes officielles, des pilotes qui se blessent, avec notamment un leader, Max Neukirchner, qui cumule les tuiles.
Au moment d'entamer son meeting sur un tracé de Brno qui s'apprête à accueillir le mondial Superbike ce week-end, Ben Spies ne compte plus que quatorze longueurs de retard sur un Noriyuki Haga qui ne sera pas au mieux de sa forme.
Ce n'est pas contre Ben Spies que Noriyuki devra cette fois d'abord lutter, lors du prochain meeting du mondial Superbike, programmé ce week-end en République Tchèque. Mais plus certainement contre lui-même, contre son corps meurtri qui n'aura de cesse de lui rappeler qu'il a chuté à haute vitesse lors du dernier rendez-vous de la catégorie à Donington.
C'est avec de gros espoirs que l'équipe Aprilia va débarquer sur le tracé de Brno, prochaine étape ce week-end du mondial Superbike. D'abord parce qu'elle y a fait des tests préliminaires, mais aussi parce que ce tracé a toujours bien convenu à ses actuels pilotes.
Noriyuki Haga n'est pas du genre à se laisser impressionner par quelques fractures. Déjà, l'an dernier, au Miller Park, il avait couru avec une clavicule cassée lors des essais et de son impressionnante cabriole de Donington le week-end dernier, avec la moto sur le dos s'il vous plait, il s'était relevé un peu sonné mais marchant avec les commissaires.
Les Tchèques étaient déjà assurés de recevoir l'élite des Grands Prix moto jusqu'en 2011. Ils ont encore assuré le coup en garantissant à leur magnifique tracé de Brno un bail jusqu'en 2013. Le pays est entré dans l'histoire internationale 1965 en proposant d'abord aux pilotes de rouler sur pratiquement 14 kms de route avant de faire sortir de terre le présent circuit permanent.
De sa campagne en République Tchèque, Casey Stoner n'a ramené aucun point faisant de Brno une morne plaine dans sa bataille pour la conservation de son titre. Certes, la chute qui a entrainé ensuite son abandon, lui incombe, ce qu'il reconnaît. Mais le jet de l'éponge technique qui a suivi le K.
Sylvain Guintoli n'a pas été verni lors d'un Grand Prix de la République Tchèque que son équipier Toni Elias a pourtant terminé à une très belle seconde place. Un classement qui démontre qu'il n'aurait pas été improbable que notre Drômois termine dans le top 5, puisqu'il avait été déjà l'auteur du quatrième temps lors de la séance de réchauffement.
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