Loris Baz a commencé difficilement son Grand d'Espagne. Victime d'une chute et ayant maille à partir avec une Ducati qui n'apprécie guère le tracé de Jerez, le Français est dix-septième avec un espoir très faible de pouvoir prétendre à la dernière phase des qualifications.
Jerez est le tracé qui fait souffrir les Ducati depuis des lustres et cette année ne semble pas échapper à la règle. La Desmosedici a beau évoluer, ses faiblesses ressortent toujours sur ce circuit espagnol et Andrea Dovizioso fait de son mieux pour limiter la casse.
A présent assuré qu'il sera à nouveau le seul patron chez Yamaha en 2016, Valentino Rossi s'est montré enjoué en commençant son meeting MotoGP à Jerez. Vale termine l'entame du meeting à la cinquième place et avec de bonnes sensations qui lui donnent la certitude qu'il va pouvoir faire bien mieux.
Après les agitations à gérer suite à la signature de son contrat avec Ducati, Jorge Lorenzo s'est remis le nez dans la bulle de la Yamaha pour entamer son Grand Prix d'Espagne à Jerez. Un retour au travail qui s'est soldé par les deux meilleurs temps à prendre le vendredi.
Son paraphe sur son nouveau contrat Ducati à peine séché, Jorge Lorenzo a repris le guidon de sa Yamaha du côté de Jerez pour entamer de belle manière son Grand Prix d'Espagne. Le Champion du Monde en titre est resté invaincu durant le premier jour de cette quatrième échéance au calendrier qui a aussi vu Quartararo lourdement chuté en Moto3.
Cette année, le titre mondial des pilotes en MotoGP, mais aussi en Mot3, s'est décidé lors de la dernière course, à Valence. Dans l'ambiance et avec le résultat que l'on sait. Mais si la DORNA et la FIM reconnaissent que quelque chose leur a échappées, elles ont de quoi se consoler avec les chiffres d'audience de cet ultime rendez-vous.
Le rideau est lourdement tombé sur une saison 2015 de MotoGP qui a sacré Jorge Lorenzo. Avec ce sentiment désagréable d'un Valentino Rossi dindon de la farce, préparée par Marc Márquez.
L'investisseur titre du HRC en MotoGP avait déjà clairement exprimé son ressentiment à l'égard de la situation délétère née après le Grand Prix de Malaisie. Un meeting marqué par deux faits : la révélation par Rossi d'une théorie du complot à son encontre. Et l'accrochage du même Rossi avec Márquez, avec les conséquences que l'on sait.
En ne démordant de sa théorie du complot que le déroulé du Grand Prix de Valence n'a pas tout à fait discrédité, Valentino Rossi, vaincu dans la course au titre par son équipier Lorenzo, a de nouveau agacé Honda. Par son vice-président de sa branche sportive HRC, le premier constructeur mondial n'a pas tardé à contrer les certitudes du Doctor en les qualifiant d'inacceptables.
Carmelo Ezpeleta est le patron d'une DORNA qui gère les intérêts d'un MotoGP qu'elle a su porter au sommet des sports mécaniques. Mais la pâte humaine est instable et celle-ci a échappé des mains de l'Espagnol et ce malgré le renfort du Président de la FIM qui a tout autant tenté de calmer les esprits en faisant appel aux valeurs et à l'intérêt général.
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