Olivier Jacque se dit près à reprendre le combat. Le Français, blessé au bras en Chine, a été obligé de faire l'impasse sur son Grand-Prix National. C'est d'autant plus dommage que les conditions lui auraient parfaitement convenue. C'est donc très frustré que ce dernier à regardé le Grand-Prix de France devant son écran de télévision.
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L'homme à tout faire chez Yamaha et surtout à élever des champions pour engranger des titres, l'Australien Jeremy Burgess, s'est fendu d'un éloge appuyé sur le team Kawasaki, au lendemain d'un Grand Prix de France qui a décidément marqué bien des esprits.
L'affaire serait sérieuse, au point que pour le Grand Prix d'Italie, les hommes du Wasserman Media Group qui gèrent la carrière du « Hopper » seraient du voyage pour mieux rôder dans le box Kawasaki. Les deux parties seraient donc engagées dans une réelle négociation.
Ce n'était pas le 14 juillet, mais pourtant on a eu droit à un feu d'artifice aux airs de fête nationale pendant le déroulement de la première partie de ce mémorable Grand Prix de France. Randy De Puniet et Sylvain Guintoli ont battu la mesure et étonné leur monde en donnant une prestation qui a bluffé les observateurs.
De l'ombre à la lumière, il n'y a qu'un jet de pierre comme dit la chanson, et ce n'est pas à Randy qu'il faut la chanter. Lui, il connaît la musique, et dans ce monde de compétition exacerbée, il prend d'abord les devants de ce qui l'attend chez Kawa, avant d'analyser sa course : "Je suis si déçu et je m'excuse auprès de mon équipe, de Kawasaki et de Bridgestone qui avaient fourni un travail extraordinaire.
Revenus sur leurs terres ils avaient à cœur de bien faire. Sylvain avait déjà irradié le paddock de son coup de guidon depuis l'entame du meeting alors que Randy travaillait sur sa Kawa pour la régler aux petits oignons.
A l'image de certains de ses concurrents, et non des moindres puisque Rossi est du lot, De Puniet a pas mal tâtonné pour trouver le bon équilibre de sa ZX-RR et se déterminer sur son choix de gommes. Mais la solution semble à présent figée : "Nous avons pu améliorer la moto aujourd'hui et les ajustements effectuées sur les suspensions avant et arrière ont été efficaces.
A domicile, comme l'ensemble des Gaulois engagés, Randy De Puniet voudra très bien faire sur ses terres. Sauf que pour Randy, il y a une revanche à prendre sur l'an dernier. Qualifié bon quatrième, il avait été proprement éjecté par Valentino Rossi à la première chicane.
L'objectif que lui avait assigné Kawasaki était de terminer huitième, et c'est exactement ce qu'il a fait. Reste que le Français ambitionnait une sixième position qu'il détenait jusqu'au dernier tiers de la course. Avant que Capirossi et Vermeulen ne remontent sur lui et le passent.
C'est un Randy De Puniet gonflé à bloc qui prendra le départ du Grand Prix de Chine demain. Après s'être qualifié en septième position, égalant par là sa meilleure place conquise dans l'exercice, notre Gaulois sent qu'il en a encore sous la semelle.