Après l’échec tant économique qu’écologique du bonus/malus écologique et conformément au plan d’action mis en place lors du Grenelle de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et du Développement durable, a annoncé en début de semaine que les véhicules les plus polluants écoperait non seulement d’un malus à l’achat, mais qu’il serait répété tous les ans, à la manière de feu la vignette. Cette déclaration a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le milieu de l’automobile, que ce soit au niveau des particuliers, des associations de conducteurs et des constructeurs. Pourtant, en étudiant ce projet dans le détail, cette annualisation du malus semble être un nouveau coup d’épée dans l’eau polluée. Beaucoup de bruit pour rien, en somme.