La crédibilité des tests des niveaux d'émissions polluantes et des protocoles d’homologation a pris un sacré coup dans l’aile depuis que l’on sait que Volkswagen a pu déjouer tous les obstacles en proposant des moteurs diesels truqués. L’affaire est mondiale tandis qu’en Europe, entre indulgence supposée, aveuglement et mise sous influence par des lobbies, on a perdu tout repère. Les dernières décisions que d’aucuns ont déjà interprété comme un permis de polluer suscitent toutes les interrogations. Un brouhaha que le groupe PSA Peugeot Citroën aimerait faire taire en faisant entendre sa voix. Et montrer la voie.
Il s’appelle Robert Peugeot et il est le patron de l’enseigne FFP qui, en 1966, est devenu le premier actionnaire de la marque Peugeot. Un équilibre qui a basculé en 2014 avec les arrivées de l’État français et du constructeur chinois Dongfeng. Pour autant, s’il n’est plus patron, Robert Peugeot détient 14 % du groupe PSA via le holding FFP, si bien que lorsqu’il parle, il est de bon ton de l’écouter.
Pour tous les constructeurs, la recherche de qualité et de durabilité de leurs modèles est une priorité. Mais certains décident de communiquer dessus. Pour ce faire, PSA nous a ouvert les portes de son centre de test ultra-secret de Belchamps, pour nous parler d'un de ses modèles phares, la Peugeot 308.
En voiture, les passagers les plus fragiles sont aussi les moins protégés : d’après une étude rendue publique ce matin, deux enfants sur trois ne sont pas correctement retenus. En cause dans la plupart des cas, des erreurs d’installation des sièges.
La marque DS qui veut représenter le luxe et la volupté au sein du groupe automobile français PSA aurait-il raté le coche de l’année 2015 ? Les chiffres auraient tendance à le démontrer. Dans un marché tricolore en progression de 6,8% en données brutes, DS a vu ses immatriculations reculer de 4,7%. Pendant ce temps les cousines Peugeot grimpaient de 7,3% et les sœurs Citroën de 0,8%. De quoi avoir le spleen en vue de la campagne 2016 ? Que nenni.
Les utilitaires sont très utiles pour un constructeur automobile. Ils génèrent des marges et encouragent des accords qui font tourner des usines. Une équation que le groupe français PSA a parfaitement comprise en s’alliant avec Toyota pour un nouveau produit qui fera tourner à plein l’usine tricolore de Sevelnord. Cette dernière s’est vue mourir il y a seulement trois ans en voyant les monospaces s’évaporer. Elle produira à terme entre 70.000 et 100.000 véhicules par an après en avoir fabriqués 60.800 en 2014.
Le directeur de la stratégie Citroën a indiqué dans une interview que les futurs modèles de la marque bénéficieront de lignes audacieuses dans la continuité de ses dernières productions.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Car si l'ambiance est morose sur les chaînes de production de moteurs diesel, elle est à la fête sur celles des moteurs essence. La Française de mécanique, qui produit le 3 cylindres Puretech en sait quelque chose : elle a atteint sa capacité maximale de production et le 200 000e exemplaire de ce moteur a été produit samedi dernier.
Nous vous avions déjà parlé sur Caradisiac de la voiture autonome chez PSA, et sachez qu'elle a passé un nouveau cap en fin de semaine dernière puisque l'un des 4 véhicules autonomes de PSA, un Citroën C4 Picasso, a effectué le trajet autoroutier entre Paris et Bordeaux sans l'action de l'homme.
En janvier dernier, cela sentait déjà grandement le « roussi » pour l'Hybrid Air chez PSA, faute de soutien industriels, de partenariat et surtout de support de la part du gouvernement. Maxime Picat, le patron de Peugeot, n'y va pas par quatre chemins et accuse en partie l'Etat français d'imposer une législation trop complexe (et trop changeante) et un manque d'aide.