Sous la pression du gouvernement français, le groupe TotalEnergies a décidé de plafonner le prix de son carburant à 1,99€ le litre dans ses stations du pays jusqu’à la fin de l’année 2023.
Faut-il s’attendre à de nouvelles pénuries dans les stations-service et à une explosion des prix à cause des grêves ?
On comprend mieux pourquoi certains automobilistes ne demandaient pas leur aide carburant de 100€ : dans plusieurs cas, le système ne fonctionnait pas.
Lors d’une visite au marché de Rungis, le Président de la République a déclaré qu’il souhaitait un « geste » sur le diesel de la part des producteurs.
Si les prix des carburants étaient à la baisse depuis le début de mois, ils ont tendance à se stabiliser pour le Sans-plomb 95 et le gazole. Même constat pour le bioéthanol et le GPL qui affichent presque des valeurs records.
Revenue au niveau d’avant-Covid, la demande mondiale de pétrole va s’envoler d'ici les deux ans à venir, selon les prévisions de l’OPEP.
Bonne nouvelle pour le budget des Français : les tarifs des différents carburants sont en baisse. Une tendance qui se confirme depuis le début du mois de février.
Les retardataires qui n’ont pas encore fait leur demande d’indemnité profitent d’un sursis jusqu’à la fin du mois de mars. C’est ce qu’a annoncé Bruno Le Maire ce matin.
Alors que le patron de Total évoque une possible nouvelle remise sur le prix de son carburant distribué en France pour convaincre le gouvernement de ne pas le taxer davantage, il estime que ces prix du carburant devraient finir par baisser en raison de l’évolution du marché des énergies.
Les actionnaires de TotalEnergies peuvent se frotter les mains, les dividendes vont couler à flots. Le groupe pétrogazier français vient d’annoncer un bénéfice net record de 20,5 milliards de dollars pour l’année 2022. Un chiffre en augmentation de 28 % par apport à 2021 qui est aussi l’un des plus hauts jamais enregistrés par une entreprise du CAC40.