La Chine est le premier marché mondial pour l’automobile. Mais elle ne veut plus se contenter d’acheter des voitures. Elle veut imposer sa vision de celle-ci et, au vu de ses impératifs, elle a décidé qu’elle serait électrique ou ne serait pas. Une prise de position qui n’a pas fait que des heureux parmi les constructeurs qui élaborent une stratégie pour contrer cette volonté. Enfin, pas tous. Toyota, par exemple, a décidé de relever le gant. Le Japonais promet ainsi de construire bientôt en Chine de voitures électriques.
Vous vous souvenez de l’attaque informatique d’ampleur mondiale qui a sévi le mois dernier ? Quelque 200 000 ordinateurs disséminés dans au moins 150 pays avaient été touchés par une attaque à travers une faille du système d'exploitation Windows, affectant le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations. D’aucuns s’étaient alors un plus aguerris à la notion de rançongiciel. Tout s’est bien fini. Enfin, on l’espère, car chez Honda, ça continue…
Il s’agit de l’épilogue d’un des plus gros scandales de l’industrie automobile. Il était d’ampleur mais son coût était aussi un gouffre. Il a touché une enseigne créée en 1933 et qui détenait 20 % du marché mondial des ceintures et airbags. Il s’agit de Takata dont la famille dirigeante a résisté plus que de raison à son engloutissement. Mais le dépôt de bilan aura bien lieu et dès la fin de ce mois. Ce qui était un des fleurons de l’industrie japonaise va rendre les armes à un équipementier américain contrôlé par un chinois.
Être un dirigeant haut placé d’un constructeur allemand à l’étranger, ce n’est pas un métier facile. On peut même se retrouver aux prises avec la justice dudit pays. Pour des raisons diverses. Un comportement personnel, tel un ponte de Mercedes en Chine renvoyé dans ses foyers après une altercation lui ayant arraché des propos ostracisant. Parfois, c’est la faute de leur entreprise même, tel un cadre de Volkswagen arrêté aux États-Unis dans le cadre du « dieselgate ». Mais les mêmes décideurs peuvent avoir de coupables addictions. Ainsi ce responsable de Volkswagen au Japon.
C’est un acteur majeur du monde de l’automobile mais pour autant, il n‘est pas serein face aux bouleversements qui sont promis dans ce secteur d’activité. Il s’agit de Toyota qui a fait de sa dernière assemblée générale un appel à la mobilisation pour partir conquérir ce nouveau front. Un pari technologique, certes, mais aussi humain. Et le talent se paye. Une approche intéressante qui tombe en pleine polémique sur les émoluments accordés à Carlos Ghosn…
Les voitures autonomes ne roulent pas encore tout à fait, mais les programmes sont en marche chez des constructeurs engagés dans une course technologique sans merci. Nissan Motor prévoit de lancer une voiture sans conducteur pour les villes d'ici 2020, BMW jure pouvoir parvenir à fabriquer une voiture de se déplacer sur les routes sans aucune intervention d'un conducteur d'ici 2021 et Ford Motor prévoit de lancer un véhicule doté de capacités similaires la même année. La liste n’est pas exhaustive. La preuve, il faut y ajouter à présent Honda.
L’édition 2017 des légendaires 500 miles d’Indianapolis s’est terminée sur une victoire historique du Japonais Takuma Sato sur les terres de l’Oncle Sam. Un succès obtenu lors du week-end du Memorial Day, qui est un jour de congé officiel aux États-Unis, célébré chaque année lors du dernier lundi du mois de mai. Il rend hommage aux membres des Forces armées des États-Unis morts au combat toutes guerres confondues. Deux événements qui se sont percutés de plein fouet de l’autre côté de l’Atlantique…
Mais quelle mouche a donc piqué le géant de l’automobile Toyota ? Au vu de sa puissance, on pourrait penser qu’il garde fermement les pieds sur terre. Et pourtant, c’est le nez en l’air et le regard dans les nuages qu’il voit l’avenir. La DS de Fantômas et le taco de chitty chitty bang bang ne s’en doutaient pas, mais ils étaient les précurseurs et les inspirateurs de ce que des gens très sérieux envisagent comme une prochaine étape du transport : la voiture volante.
On pensait qu’avec la validation judiciaire d’un arrangement de l’ordre d’un milliard de dollars en guise d’amende avec une reconnaissance de culpabilité à la clé, on n’entendrait plus parler en mal de l’enseigne Takata. Sauf que l’on apprend que, parmi les victimes qui réclament toucher une partie de cette manne, on compte des protagonistes qui sont loin d’être des innocents. Car ils savaient et ont tout de même exposé leurs clients au dysfonctionnement des airbags japonais. Il s’agit des constructeurs automobiles.
Il n’aura finalement pas fallu deux ans pour faire plier l’enseigne japonaise Takata, qui détient 20 % du marché des airbags dans le monde. Une spécialité qui est aussi son défaut puisque, entre les années 2000 et 2015, cette marque a carrément dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans les agents gonfleurs de ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. La justice américaine s’en est mêlée. Avec une redoutable efficacité.