A cause de ses procédures moyennes concernant le rappel de son modèle Mini, BMW a écopé une amende de taille aux Etats-Unis. La démonstration qu’on ne rigole décidément pas avec lundi l'agence de la sécurité routière américaine (NHTSA). Il ne suffit pas, de l’autre côté de l’Atlantique, de dire que l’on va rappeler ses produits à cause d’un défaut. Encore faut-il le faire.
On vous a déjà prévenu que la voiture que l’on aime aujourd’hui connectée peut vous trahir. Soit en livrant des données au constructeur pour qu’il puisse analyser votre comportement routier. Soit en prévenant des services en cas d’incident sur la route, sans que vous n’ayez jamais à faire la démarche auprès de quiconque. Une procédure automatique qui peut sauver des vies dans les cas les plus graves mais qui peut aussi déboucher sur une enquête de police en temps réel, jusqu’à trahir le conducteur coupable d’une conduite répréhensible. Avec la voiture connectée, le délit de fuite est, par exemple, devenu plus compliqué.
L’étude a été in initiée par l'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) et elle a porté uniquement sur des questions de sécurité avec cette interrogation principale : qui fabrique les véhicules les plus sûrs ? Une préoccupation sur laquelle les Américains ont été sondés. Réponse ? Les amoureux des gros 4X4 et autres pick-ups aux airs de machine de guerre en pincent plus pour les japonaises et les européennes que pour leurs ostentatoires compatriotes.
Voilà qui va tendre un peu plus l’ambiance entre les partenaires sociaux et les constructeurs dans l’univers automobile américain. Dans une conjoncture favorable à la reprise d’un marché qui grimpe aussi vite que les 4X4 et autres SUV très demandés par les citoyens de l’Once Sam, voilà que la General Motors décide de faire profiter de l’aubaine ses usines chinoises. Ce qui ne sera pas du goût du puissant syndicat de l’automobile UAW.
Kia commercialise aux Etats-Unis une berline compacte en deux configurations qui est assez proche de notre Cee'D. La Forte est aujourd'hui renouvelée avec un restyling montrant les évolutions de design chez Kia sur les autres marchés mondiaux.
Hier, nous apprenions que l'agence américaine de protection de l'environnement accusait une nouvelle fois le groupe Volkswagen en mettant en cause les V6 3.0 TDI du groupe. Le groupe a dans la foulée démenti cette information, mais Porsche USA a de son côté choisi de se ranger du côté de l'EPA en suspendant les ventes du Cayenne TDI.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Volkswagen : l’agence américaine de protection de l'environnement affirme que la tricherie sur les émissions polluantes concerne également le bloc V6 3.0 TDI, qui équipe aussi des Audi et des Porsche. Le groupe VW dément l'information.
Nissan présentera aux US sous la forme d'un prototype un véhicule électrique bien connu chez nous : le Renault Twizy. Bien entendu, le losange disparaîtra dans l'opération au profit de l'emblème de la marque japonaise.
La General Motors n’en a peut-être pas fini avec ses problèmes d’allumage. Alors que Volkswagen commence à contester au blason américain le titre de la plus grosse et de la plus onéreuse campagne de rappels de véhicules sur la planète, un nouveau souci se présente pour la marque qui a récemment accepté de verser 793 millions d'euros pour obtenir l'arrêt d'une procédure judiciaire aux Etats-Unis. Dans un premier temps, 3.300 véhicules, essentiellement en Amérique du Nord, vont être rappelés.
L’administration américaine n’est pas moins équipée en télévisions que ses homologues par-delà la planète. Et elle n’a pas moins remarqué que les autres que dans les scènes de guerre diffusées, on y voit souvent des pickups aménagés comme véhicules bien utiles pour user d’une artillerie aussi meurtrière que mobile. De quoi se poser des questions. Le Trésor américain a donc décidé d’éclaircir cette conjoncture en s’interrogeant pourquoi l’Etat islamique aimait à ce point les Toyota.