Faut-il moraliser nos achats automobiles ? D’abord, le peut-on ? Faut-il s’interdire d’acheter chinois ? Par patriotisme ou par éthique ? Et jusqu’où la Chine va-t-elle se nicher sous nos capots ?
Dans une année marquée par les incertitudes fiscales et l’attentisme, les immatriculations de véhicules neufs ont décroché de 4,4 % en 2024 sur les canaux professionnels. Et le rebond ne semble pas pour demain.
La baisse des ventes de voitures neuves aux entreprises a des répercussions au-delà du marché des flottes. Les finances publiques et les marques premium en paient également les conséquences.
L'INFO DU JOUR - Pour l'ACEA, le lobby des constructeurs européens, la mise en place des normes CAFE au 1er janvier se traduiront par des amendes évaluées à 15 milliards d'euros. Faux, leur rétorquent un think tank et une ONG.
L'INFO DU JOUR - La marque bavaroise semblait à l'abri de la tempête qui secoue l'automobile allemande depuis plusieurs mois, mais le constructeur vient d'annoncer ses chiffres du troisième trimestre et ils sont en pleine dégringolade.
Des ventes en chute libre, des sous-traitants en faillite et bientôt des fermetures d’usine, l’industrie automobile européenne va mal. Mais en quoi la Chine et la voiture électrique en sont-elles responsables ?
Le constructeur automobile a publié ce mercredi des résultats trimestriels plombés par les coûts élevés et la chute des ventes en Chine.
L'annonce de la fermeture de trois unités de production par VW sur son propre sol suscite des répercussions bien au-delà du groupe. D'autres constructeurs pourraient bien suivre l'exemple de Wolfsburg.
Le président de la République, en inaugurant le Mondial de l'auto, a tenu à rassurer les constructeurs. Antoine Armand, le nouveau ministre des finances, en a fait autant. Mais cette cellule de soutien psychologique ne promet pas la moindre aide supplémentaire, et ne promet pas formellement de revenir sur le malus durcit l'an prochain, déficit public oblige.
"C'est trop injuste" clamait le petit canard au chapeau en forme de coquille d'œuf. Les constructeurs occidentaux, VW et Stellantis en tête, ont la fâcheuse tendance à en dire autant, accusant la voiture électrique, les politiques et les constructeurs chinois d'être à l'origine de tous leurs maux. Et si les vrais coupables n'étaient qu'eux-mêmes ?