Auditionné par les députés européens en vue de sa nomination au poste de commissaire européen à la Prospérité et à la Stratégie industrielle, l’eurodéputé français Stéphane Séjourné a détaillé les mesures pour redresser l’industrie européenne et relancer le marché automobile électrique. L’audition d’un bon élève prudent et vague.
Tous les arguments pour elle sont battus en brèche. Nombre d’instances, publiques ou industrielles s’y opposent. Tous les indicateurs économiques plaident en sa défaveur. Combien de chances restent-ils pour que l’échéance de 2035 soit maintenue ? Très peu.
Selon l’étude European Fleet Emission Monitor d’Alphabet plus de 20 % des entreprises ignorent l’empreinte carbone de leur parc de véhicules. Et plus de la moitié ne remplissent pas les conditions édictées par la directive européenne concernant le développement durable des entreprises.
Si le changement de loi électorale voulu par le gouvernement français a mis le feu aux poudres en Nouvelle-Calédonie, un autre élément a créé le mécontentement des autochtones : les turbulences du cours du précieux nickel, spécialité du Caillou et minerai essentiel dans la composition des batteries des voitures électriques.
La décision est tombée hier en fin d'après-midi : les voitures à essence d'avant 2005 et les diesel d'avant 2010 pourront circuler dans les ZFE. Sauf dans les agglomérations de Paris et de Lyon qui devront continuer à les bouter hors de la cité.
Faut-il augmenter d’un tiers le poids des camions pour émettre moins de C02 ? J’en ai discuté en transpirant dans une passoire thermique surchauffée.
C'est du moins la conclusion du rapport de la Cour des comptes européenne qui vient d'être publié. Le document s'en prend aux instances publiques, accusées d'avoir trop longtemps pratiqué des tests d'homologation hors sol, mais aussi aux constructeurs ravis de participer à ce jeu truqué. Sauf que les choses en la matière évoluent depuis quatre ans. Mais la Cour omet un tout petit détail qui freine le renouvellement, et le verdissement du parc : le prix des voitures dans l'Union et leur hausse ces dernières années.
Cette batterie assure aussi les fonctions de chargeur et d'onduleur, et les modules lithium-ion peuvent être remplacés indépendamment les uns des autres en cas de défaillance. Son arrivée sur le marché est prévue "d'ici la fin de la décennie."
Nos appartements et maisons émettent autant de CO2 que nos voitures. Autrement dit, en améliorant leur « performance énergétique » comme cela a été fait pour les moteurs, pourrait-on se passer de voitures électriques pour remplir nos objectifs CO2 ? Hélas, non…
Sauver la planète, ce n’est pas la fin du monde
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Puisque les COP 28, 29, 30 et les suivantes ne sauveront pas la planète, que pouvons-nous faire, chacun à notre petit niveau, pour moins lâcher de CO2 dans l’atmosphère ? Plus qu’on ne croit, et pas forcément en voiture électrique.