Une entreprise souhaite investir plus de deux milliards de dollars pour exploiter certaines régions du Sud de l'Allemagne afin d'en extraire le lithium. Il pourrait y avoir une réserve suffisante pour produire des batteries pour 400 millions de véhicules électriques.
En fin d'année se tiendra l'Auto-Gipfel, un grand sommet de l'automobile annuel en Allemagne où se réunissent dirigeants de groupes automobiles, politiques et syndicats pour discuter de l'avenir de l'auto. Cette année, les oppositions de points de vue font rage.
Le ministre allemand des transports est pour l'arrêt des véhicules à moteurs thermiques d'ici 2035 outre-Rhin. Mais à une exception près : les véhicules fonctionnant au carburant synthétique. Les ONG sont évidemment très sceptiques sur cette affaire.
La pénurie mondiale de puces électroniques dans le monde de l'automobile a eu des conséquences importantes pour la plupart des constructeurs majeurs. Le gouvernement allemand a décidé de se saisir du dossier en demandant à Taïwan d'agir.
Le moteur thermique est déjà jeté en pâture en Europe en prévision de la fin de son existence, mais pour Angela Merkel, il ne faudrait pas non plus que l'on vote des normes trop restrictives, trop vite.
En France, aux Pays-Bas et dans d'autres pays européens, le carburant E10 suscite enfin de l'engouement. Mais toujours pas dans le premier pays automobile d'Europe, qui le boude copieusement.
C'est un fait divers étonnant en Allemagne qui a donné lieu à un jugement au tribunal tout aussi étonnant : selon le juge, le client a une "responsabilité contributive" dans l'affaire de la roue qui s'est détachée après le passage en atelier, après un mauvais serrage du technicien.
Si le malus au poids n'est pas en place en Allemagne, il pourrait devenir un problème dans un futur proche pour certains constructeurs.
Le principal syndicat allemand de l'industrie, IG Metall, prédit une perte de 300 000 emplois en Allemagne d'ici la fin d'année. Un chiffre énorme, et la crise du Covid aurait bon dos pour le syndicat qui vise certaines grandes entreprises.
Une grande étude menée auprès de 19 000 universitaires montre que l'intérêt des futurs diplômés pour le monde de l'automobile décroît fortement. Le seul secteur qui progresse réellement sont les ONG et le secteur public.