Ventes auto : le premier marché européen ne s'est pas relevé en 2021
Entre pénuries et rebond finalement timoré, le premier marché automobile d'Europe a connu un semestre très mauvais. Le plus mauvais depuis 1991.
Il n'y a pas que la France qui a souffert au premier semestre. Si les constructeurs étaient plutôt optimistes en janvier avec le rebond tant espéré d'après crise, ils ont vite déchanté à mesure que les pénuries se sont installées. Un problème qui n'est d'ailleurs pas venu seul puisque le transport maritime, crucial pour les constructeurs dans la filière des pièces détachées, n'est pas en mesure de suivre alors que toute l'industrie se réveille au même moment. Ajoutez à cela des semi-conducteurs qui manquent à l'appel et qui devraient continuer de se faire rare jusqu'en 2022, et vous obtenez des chiffres plus que décevants.
Au premier semestre, il s'est immatriculé 1,39 million de véhicules en Allemagne, soit 14 % de mieux qu'en 2020, qui était le pire semestre depuis 1991. En toute logique, 2021 aurait dû être synonyme de très forte hausse, mais cela n'a pas été le cas.
2022 devrait être bien meilleure pour les constructeurs qui pourraient petit à petit revenir à leur niveau d'avant crise. Mais une croissance infinie est-elle vraiment envisageable ? Probablement pas, surtout sur un marché très mature comme l'Europe. C'est pourtant ce qu'espèrent une partie des investisseurs et actionnaires, alors que les constructeurs sont en pleine révolution de l'électromobilité, et que les rentabilités seront malmenées à moyen terme.
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