2. Sur route : un cran en dessous
La Tipo SW reprend en intégralité les quatre moteurs des berlines : 2 essence et 2 diesels dont les puissances s'échelonnent dans chaque carburation entre 95 et 120 ch. Et si on se base sur les premiers mois de vente, on constate que c’est le 1.4 95 ch essence qui rencontre le plus gros engouement.
Pour ce premier test, nous avons pris en main le 1.6 Mjt 120 ch. Bien connu, ce moteur n’est pas le plus agréable de sa catégorie. Malgré un couple annoncé de 320 Nm à 1 750 tr/min, le quatre cylindres italien manque cruellement de coffre sous les 2 000-2 500 tr/min. Passé ce cap il gagne enfin, en dynamisme avec des relances plus énergiques. Sa sonorité n’est pas des plus agréables. Particulièrement bruyant notamment au ralenti quand on est à l’extérieur, il se montre en revanche – et heureusement – beaucoup plus silencieux quand on est au volant.
Élaborée à partir de la plate-forme de la 500X, la Tipo SW s'avère quelconque à conduire. Typée clairement confort, elle n’aime pas être brusquée. Quand on hausse le rythme, elle n'arrive pas à endiguer les mouvements de caisse et le roulis devient même prononcé. Une impression renforcée par la jante conséquente du volant qui s’ajoute à une direction peu précise et très peu informative. Ce compromis discutable s’explique aussi par un tarage des suspensions raffermi afin de pouvoir tolérer le poids conséquent pouvant être transporté dans le coffre. La Tipo SW est donc très loin d’égaler une Peugeot 308 SW ou une Volkswagen Golf SW, qui peuvent être considérées comme les breaks compacts les plus dynamiques du segment. Elle se situe simplement dans la moyenne de la catégorie.
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