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2. Sur route : priorité au confort

Essai vidéo - Opel Insignia Sports Tourer (2017) : la taille ne fait pas tout

Sans surprise, cette version Sports Tourer reprend intégralement la gamme des moteurs de la berline. En essence, on trouve le 1.5 Turbo de 140 ou 165 ch et le 2.0 turbo de 265 ch. Trois puissances également en diesel avec les 1.6 110 ch et 136 ch et le 2.0 170 ch, ce dernier peut être associé à une inédite boîte automatique à 8 rapports et à une transmission intégrale.

C’est justement cette version diesel la plus puissante que nous eue l’occasion d’essayer. Avec 400 Nm de couple, on pouvait s’attendre à un modèle faisant preuve de reprises relativement toniques. Malheureusement, ce n’est pas le cas, la faute à une boîte automatique aux rapports particulièrement longs qui aseptise les sensations. Fabriquée par Aisin, soit le même fabricant que les boîtes EAT6 et 8 de chez Peugeot, la transmission de l’Insignia n’a clairement pas les mêmes paramétrages. Dommage car les passages de rapports sont fluides. Le recours à la boîte mécanique devrait corriger ces imperfections, comme nous l’avions remarqué à l’occasion de l’Insignia Grand Tour. L’autre grief porte sur l’insonorisation. Le 2.0 est ainsi relativement bruyant. Si l’on met de côté ses défauts, le 2.0 se révèle toutefois agréable avec des prestations proches des autres moteurs de la catégorie. Le principal écueil reste toutefois au niveau économique. Il est ainsi pénalisé par un malus de 1 300 € en raison des 150g de CO2/km mais aussi par une consommation avoisinant les 9 l/100 km.

Essai vidéo - Opel Insignia Sports Tourer (2017) : la taille ne fait pas tout

Sur route, pas de doute, l’Insignia met en avant le confort. Ce typage a malheureusement des conséquences sur le dynamisme de la voiture. Dès que l’on enchaîne les virages, on se rend compte que l’Insignia fait preuve d’une certaine lourdeur lors des changements d’appui, même en mode sport. Une impression renforcée par les mouvements de caisse mais surtout des pompages importants qui dégradent l’agrément. Le gabarit conséquent de l’auto et notamment celui de l’empattement est également un des éléments qui limite le dynamisme.Ce grief peut être atténué en optant pour la transmission intégrale à vecteur de couple qui gère le couple individuellement à chaque roue. 

Au final, cette Insignia Sports Tourer est donc une excellente voyageuse dont le terrain de prédilection est clairement les voies rapides. Sur une route, au relief plus accidenté, elle sera un cran au-dessous d’une Renault Talisman par exemple qui profite d’une agilité et d’une réactivité beaucoup plus grandes en raison de ses 4 roues directrices. Entre confort et agilité, il faudra donc choisir.

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