2. Sur la route : confort royal et silence de fonctionnement pour la DS9
Avec sa motorisation très différente, la DS 9 part d’office avec un avantage en ce qui concerne la quiétude qui règne à bord. Démarrant toujours dans une ambiance feutrée grâce à son moteur électrique, la DS 9 mêle habilement le fonctionnement hybride de sa chaîne de traction. Hors accélération soudaine, le moteur thermique se réveille toujours dans une certaine discrétion, et sait conserver la voix basse lors d’un besoin de puissance. L’insonorisation contient également très bien les bruits de roulement et aérodynamiques. Une réussite, d’autant plus qu’elle permet, avec environ 4 heures de recharge, de parcourir 35 km en mode tout électrique.
À bord de la Classe E, son quatre-cylindres diesel ne peut, de par sa nature, procurer le même niveau de silence. Si les vibrations sont parfaitement contenues, le râle du diesel toujours présent n’offre pas la même ambiance. Par ailleurs, le confort n’est pas au niveau de la DS 9, en grande partie à cause du châssis abaissé de 15 mm et des jantes de 20 pouces de notre modèle d’essai.
Côté performances en revanche, la Mercedes reprend les devants. Sa transmission à neuf vitesses est plus prompte à faire tomber les rapports pour offrir un véritable brio. Les 194 ch sont bien présents et délivrent des reprises efficaces. Dans la DS 9, la cavalerie combinée de ses deux moteurs semble moins bien s’accommoder d’une accélération franche, réclamant une à deux secondes avant de relancer sereinement la machine. La faute à une technologie hybride que la marque semble moins bien maîtriser que ses concurrents.
Heureusement, dès que la route se met à tourner, la représentante tricolore représente fièrement le savoir-faire national. Direction suffisamment consistante et directe, train avant léger et précis, châssis agile et confortable en toutes circonstances : le comportement dynamique fait preuve d’un réel sérieux de mise au point. Il faut aller dans les extrêmes pour découvrir les limites gentiment sous-vireuses et les mouvements de caisses inconfortables de cette brillante routière.
Un rythme que la Mercedes E220d peut suivre, grâce à ses 150 kg de moins sur la balance. Mais l’allemande, certes ultra-stable, efficace et dotée d’une direction étonnamment communicative ne délivre pas le même ressenti de légèreté et d’efficacité. Reste la question des consommations. Fortement impactées pas le niveau de charge de la batterie, celles de la DS 9 n’ont rien d’exceptionnelles batteries vides : comptez près de 8l/100 km, c’est près d’1,5l de plus que cette E220d qui sait rester sobre malgré sa masse et ses performances.
Sur la route | DS9 E-Tense 225 Rivoli + | Mercedes E220d AMG Line |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,8 /20 | 13,1 /20 |
Sécurité | DS9 E-Tense 225 Rivoli + | Mercedes E220d AMG Line |
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Crash-test (Euro Ncap) | -- | |
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 13,5 /20 | 13,6 /20 |
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