Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Sécurité routière : hausse inquiétante des refus d'obtempérer

Dans Pratique / Sécurité

André Lecondé

C’est une tendance qui inquiète et on le comprend. Fait de société, signe d’une époque, mais en aucun cas une fatalité, les refus d’obtempérer connaissent une croissance exponentielle. Y compris ceux où le représentant des forces de l’ordre est clairement mis en danger. À la lumière d’un dernier fait dramatique, où un gendarme a dû être amputé d’une jambe après qu’un motocycliste lui a refusé le contrôle, le journal l’Essor fait le point. Un état des lieux qui interpelle.

Sécurité routière : hausse inquiétante des refus d'obtempérer

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2017, la Gendarmerie a constaté 11 805 refus d’obtempérer, un chiffre en hausse de près de 10 % par rapport à 2016. Le directeur de la Gendarmerie, Richard Lizurey, révèle que chaque heure, en moyenne, on déplore un refus d’obtempérer, avec souvent la mise en danger d’un gendarme.

Selon l’Essor, le nombre de refus d’obtempérer exposant autrui à un risque de mort ou de blessures a augmenté fortement entre 2012 et 2016 (+21 %) pour s’établir à 3 047. Soit une hausse presque trois fois plus forte que l’ensemble des délits routiers (+8 % entre 2012 et 2016) et presque deux fois plus importante que les “simples” refus d’obtempérer (+12 % entre 2012 et 2016, date à laquelle 21 515 faits ont été constatés).

Le directeur des personnels militaires de la Gendarmerie, Hervé Renaud, a récemment présenté les comptes devant le Sénat. “Cette année, nous avons eu en moyenne 20 blessés par jour, surtout depuis que le nouveau jeu est devenu de coucher un gendarme sur le capot d’une voiture”. Une conclusion qui fait froid dans le dos et qui donne un nouveau visage à la délinquance routière.

Sur le terrain, les forces de l’ordre devenues cible s’adaptent. Ainsi, la technique dite des “bonds de rattrapage”, en départ arrêté des motocyclistes de la Gendarmerie, faite de vive accélération, est abandonnée. Elle fait prendre des “risques disproportionnés”. L’essentiel, aujourd’hui, est de se mettre en sécurité et de récupérer le numéro de la plaque d’immatriculation.

La réponse pénale s’est aussi durcie face au phénomène : la peine en cas de refus d’obtempérer a été alourdie en 2017. La loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique a ainsi quadruplé la peine encourue en cas de refus d’obtempérer, de trois mois à un an d’emprisonnement. Des emprisonnements sont prononcés dans 47 % des cas et des emprisonnements en tout ou partie fermes dans plus de 20 % des condamnations, pour un quantum moyen d’emprisonnement ferme de cinq mois.

Mots clés :

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Commentaires ()

Déposer un commentaire

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/