Quelle Renault Twingo choisir ?
La Renault Twingo est entrée dans nos vies en 1992. Depuis, trois générations de cette petite auto sympathique ont vu le jour. Le dernier opus a bénéficié d’un beau lifting l’an dernier, c’est donc l’occasion de mettre un coup de projecteur sur cette mini-citadine, afin de découvrir tous ses secrets (y compris ceux de la version électrique qui arrive à l’automne) et de déterminer quel est le couple motorisation-finition le plus performant. Pour tout savoir sur la Renault Twingo, suivez le guide.
En 1992, Renault dévoilait la Renault Twingo. Une petite voiture dotée d’un dessin original, affichant une allure de minispace qui va rester au catalogue du constructeur pendant quinze ans (jusqu’en 2007 pour l’Europe, elle sera produite jusqu’en 2012 pour le marché sud-américain). En 2007, elle est remplacée par la Renault Twingo 2 qui troque son allure originale pour une carrosserie plus sage tout en conservant ses trois portes. Enfin en 2014, cette Twingo 2 cède la place à une toute nouvelle Renault Twingo 3. La Renault Twingo 3 affiche une carrosserie cinq portes et change totalement d’architecture avec un moteur positionné à l’arrière. La Renault Twingo 3 passe de la traction à la propulsion.
Beau lifting
L’an dernier, la Renault Twingo 3 s’est offert un restylage qui a modifié son aspect. Désormais, les feux de jour sont intégrés aux projecteurs avec une signature en forme de C. Les boucliers ont été redessinés et héritent d'ouïes dans les angles. La grille de calandre gagne des éléments en chrome tandis qu’à l’arrière, les feux adoptent aussi un dessin en forme de C. Ils surplombent un bouclier intégralement laqué qui adopte un petit jonc chromé. Le hayon s’ouvre désormais à l’aide d’une petite poignée intégrée à l’essuie-glace. Dans l’habitacle, les changements sont minimes et se limitent à la présence d’un séparateur ajustable au pied de la console centrale qui peut accueillir un smartphone, un gobelet. On y trouve aussi deux prises USB et une prise jack. Autre modification, sur toutes les finitions on trouve une boîte à gants fermée et sur le haut de gamme, le nouveau système Easy Link (le même que celui de la Renault Clio 5) fait une apparition remarquée.
Taille réduite
L’intérieur est coloré avec une planche de bord en rondeurs. La position de conduite est toujours surélevée et l’assise des sièges trop courte. Pour les passagers arrière, la place est limitée pour les jambes et les grands gabarits auront à souffrir d’une garde au toit réduite. Le coffre affiche un volume de 188 litres au mini et 980 litres au maxi. Sur la finition haut de gamme, on a droit à un dossier de siège passager avant rabattable de série, ce qui permet de transporter des objets de plus deux mètres de long. Enfin, si la présentation est flatteuse et que la finition est d’un bon niveau, les plastiques durs sont toujours aussi nombreux, mais sur ce point la concurrence ne fait pas mieux.
Moteurs remaniés
Sous le plancher du coffre, on trouve un petit moteur essence. On a le choix entre trois puissances et deux types de moteurs. Un 1.0 litre atmosphérique qui existe en 65 ch et 75 ch (ce dernier gagne 5 chevaux avec le restylage). On trouve aussi un 0.9 TCe équipé d’un turbocompresseur qui voit sa puissance passée de 90 à 95 ch. Ce moteur peut être associé à une boîte manuelle à cinq rapports (la même qui équipe les blocs SCe) ou une boîte auto EDC à 6 rapports. Si les deux premiers moteurs se montrent à leur aise en ville, le bloc turbo avec ses 95 ch offre plus de polyvalence sur les grands axes.
Une vraie citadine
En ville, la Renault Twingo se comporte bien grâce à son rayon de braquage réduit. Elle se montre très agile et en raison de son gabarit limité on peut trouver facilement une place pour se garer. Sur route, sa carrosserie haute offre une grande prise au vent et il convient d’être vigilant et d’être prêt à corriger sa trajectoire lorsque l’on croise des camions ou en cas de rafale de vent. Même si la Renault Twingo est maintenant une propulsion, il n’y a pas de crainte à avoir, l’ESP veille au grain. Quant à la suspension, elle est bien calibrée permet de bénéficier d’un bon confort de roulement.
Remise au goût du jour, dotée de moteurs remaniés et d’une offre d’équipement modernisée, la Renault Twingo 3 peut prétendre à une fin de carrière heureuse. L’augmentation des tarifs étant contenue et pas de malus écologique à craindre, quel que soit le moteur choisi, la Renault Twingo 3 est bien placée vis-à-vis d’une concurrence toujours plus agressive.
L’avenir de la Renault Twingo sera électrique !
Pour cet automne, la Renault Twingo 3 adopte l’électricité. La Renault Twingo Z.E. reçoit les éléments mécaniques de sa cousine technique de chez Smart, la Smart Forfour EQ. Le moteur de la Renault Twingo Z.E. affiche 81 ch, le couple est de 160 Nm ce qui lui permet d’atteindre les 100 km/h en 12s6. La batterie affiche une capacité de 22 kWh (contre 17,6 kWh pour la Smart) ce qui devrait lui permettre une autonomie de 180 km selon le cycle WLTP. Si sur une prise domestique, il faut attendre plus de 13 heures que la Renault Twingo Z.E. se recharge, sur une Wallbox de 7,4 kWh, la recharge se fera en 4 heures. Enfin, sur une borne de 22 kWh le plein sera effectué en à peine plus d’une heure. Le style de la Twingo Z. E. est très proche de celui de ses cousines à moteur essence, hormis de petits lisérés bleus, un badge Z.E. sur les montants centraux et le hayon. À bord, les différences sont également minimes et l’habitabilité n’est pas modifiée, la batterie de 22 kWh étant placée sous les sièges avant. On devrait en savoir plus à la fin de l’été sur cette version électrique de la Twingo avec la programmation des premiers essais. À cette occasion elle devrait se frotter à la rude concurrence de la Smart Forfour EQ, de la nouvelle Fiat 500 et de ses rivales du groupe Volkswagen : Seat Mii Electric, Skoda Citgo e iV et Volkswagen e-Up!. Pour ce qui concerne le tarif, Renault ne communique pas à ce sujet. Selon nos estimations, la Renault Twingo Z.E. pourrait être proposée à la vente à 25 000 € hors bonus.
Et après ?
Partageant sa technologie avec la Smart Forfour, la Renault Twingo devrait souffrir de la délocalisation en Chine de la mini-citadine allemande à partir de 2022. Avant cette date, Renault va devoir trouver une solution pour sa petite auto. Le constructeur pourrait poursuivre seul la production de la Renault Twingo. Ce qui est assez dangereux financièrement parlant, car dans ce segment les profits sont réduits. Il pourrait trouver un autre partenaire (de l’alliance ou extérieur à l’Alliance) pour partager les frais. Il pourrait aussi arrêter la production de cette auto, ce qui serait une triste fin pour la Twingo. Ou bien encore, changer totalement son fusil d’épaule et revenir à ce qui a fait le succès de la Renault Twingo de première génération, une auto pas trop chère et facile à vivre. Pourquoi ne pas transformer la Renault Twingo en une sorte de petit SUV (une carrosserie à la mode), doté d’un coffre de bonne capacité (300 litres), que ce modèle soit confortable, que son tarif soit moins élevé que celui de la Renault Twingo actuelle ? Comment... ? Ça existe déjà...? Ah oui, c’est la Renault Kwid. Une petite auto vendue en Inde, au Brésil, en Chine et qui va arriver chez Dacia (Dacia Spring) en version électrique l’an prochain. C’est en effet cette auto la digne héritière de la Renault Twingo première génération.
La Renault Twingo restylée en dix points
- Née en 2014, restylée en 2019
- Mini-citadine, cinq portes, quatre places
- Moteur en position arrière, propulsion
- Dimensions (L x l x h en mètres) : 3,62 x 1,65 (avec rétroviseurs : 1,88) x 1,54
- Diamètre de braquage (entre trottoirs) : 8,75 m
- Volume de coffre mini : 188 litres (maxi : 980 litres)
- Moteurs essence : 1.0 SCe de 65 ch et 75 ch, 0.9 TCe de 95 ch
- Transmission : manuelle 5 vitesses, manuelle 5 vitesses ou automatique EDC à six vitesses sur 0.9 TCe de 95 ch
- Trois finitions finitions : Life, Zen, Intens + Série spéciale Signature
- Tarif : à partir de 11 000 €
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