Proton : entre Renault et PSA qui tombera pile ?
La marque automobile nationale Proton est la fierté industrielle d’une Malaisie qui compte 30 millions d’habitants. Un pays qui ne doit pas être considéré comme quantité négligeable pour des constructeurs automobiles soucieux de leurs positions dans cette partie du monde que l’on appelle Asie du Sud Est. Si bien que lorsque le gouvernement malaisien recherche un partenaire pour son joyau, il attire forcément l’attention.
La Malaisie représente un marché de 600 000 voitures par an. Proton, fondé en 1983 et détenu à 31 % par la puissance publique, doit se renouveler pour faire face à un marché qui se libère progressivement de ses barrières douanières. Le gouvernement a promis de soutenir son constructeur automobile national avec une enveloppe de 300 millions d’euros, mais à condition que celui-ci noue un partenariat stratégique.
Ce dernier existe avec Suzuki et avec Mitsubishi. Deux blasons qui ont pour le moment d’autres chats à fouetter, pris dans des scandales au sujet des résultats affichés sur les normes antipollution de leurs modèles. Le dernier cité est au capital de Proton à hauteur de 16 %, ce qui semble une aubaine pour le groupe Renaul-Nissan qui s’occupe actuellement d’augmenter sa participation chez Mitsubishi. Mais la partie n’est pas pour autant gagnée puisque l’autre Français, PSA, est aussi sur le coup, avec son actionnaire chinois Dongfeng.
La Malaisie est l’un des plus gros marchés automobile après l'Indonésie et la Thaïlande, avec 630 000 immatriculations en 2012. Les marques locales Proton et Perodua détiennent 47 % du marché national.
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