Mortalité routière : toujours pas d'amélioration en mai
Il y a eu 294 décès sur nos routes le mois dernier, un résultat identique à mai 2016. Mais le nombre d'accidents et de blessés a encore augmenté.

Faut-il voir le verre à moitié vide ou celui à moitié plein ? Le mois dernier, 294 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises. C'est un bilan identique à mai 2016. On peut se satisfaire de cette stabilité, après trois mois orientés à la hausse. Mais la courbe n'arrive toujours pas à s'inverser durablement.
De janvier à mai, il y a eu 1 307 décès, soit 16 de plus que sur la même période de 2016. L'objectif du précédent gouvernement de tomber sous la barre des 2 000 morts par an d'ici 2020 semble désormais irréalisable. L'observatoire national interministériel à la sécurité routière (ONISR) tente de positiver en mettant en avant le fait que le nombre de tués sur les douze derniers mois a baissé de 0,5 % (3 493). Une bien maigre consolation.
Mais la situation reste préoccupante dans la mesure où les autres grands indicateurs de mai sont dans le rouge. Il y a eu 5 052 accidents corporels, soit une hausse en un an de 1,7 %. Le nombre de blessés hospitalisés a augmenté de 4,7 % à 2 486. Depuis le début de l'année, il a progressé de 5,5 %.
L'ONISR indique que, calculée sur douze mois glissants, la mortalité des automobilistes est légèrement en baisse par rapport à la situation d'il y a un an. Mais les usagers les plus vulnérables sont particulièrement touchés, car celles des motocyclistes, des piétons et des cyclistes s'envolent respectivement de +4%, +14% et +22 %.
A n'en pas douter, pour faire reculer la mortalité, l'Etat déploiera à nouveau les grands moyens dès début juillet pour les premiers départs en vacances.
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