Fière du succès de la gamme « Race Blu » Yamaha remet le couvert pour 2014. Si la version SE de chez Suzuki ne m'a pas plu (retrouver ici la présentation de la GSX-R 1000) le déclinaison autour du bleu présentée par la marque aux diapasons se montre bien faite.
Cal Crutchlow revient de loin. Deux grosses chutes le matin étaient annonciatrices de catastrophe à domicile pour le Britannique. Mais, d'une part, le pilote est dur au mal et, d'autre part, le team Tech3 fait des miracles. Bilan: une première ligne inespérée !
Lors des qualifications du Grand Prix de Grande Bretagne de Moto GP, Jorge Lorenzo a tout donné. Il le dit, il n'a jamais été aussi bon et pourtant, il a trouvé son maître en la personne de Marc Marquez. Ce serait bien que Yamaha se remette un peu en question pour ne pas gâcher cette chance d'avoir un tel pilote dans son écurie.
Valentino Rossi n'est pas dans le rythme des ténors en ce début de Grand Prix de Grande Bretagne, mais il s'est trouvé d'intéressants compagnons de jeu avec Crutchlow et Bautista. Du coup, il est satisfait de sa première journée. Valentino Rossi: « Le feeling est positif.
K. O debout à Brno et après avoir reçu une gifle en guise d'échauffement ce matin à Silverstone par un Marquez qui tourne au cauchemar éveillé, Jorge Lorenzo s'est quand même relevé cet après-midi pour arracher le meilleur chrono de cette première journée du Grand Prix de Grande Bretagne.
Il est le pilote de Grand Prix attendu depuis un certain Barry Sheene. Il sera un pilote officiel en 2014, même si c'est pour une Ducati qui ne lui garantira sans doute pas les mêmes résultats que son actuelle Yamaha.
Chaque Grand Prix s'égraine entretient l'idée que sa victoire à Assen n'aura été qu'un feu de paille. Car depuis, Valentino Rossi subit et se bat plus pour rester au contact de Cal Crutchlow que contre le trio magique espagnol de devant. Pour le « Doctor », Marquez, Pedrosa et Lorenzo sont intouchables.
Abonné à sa grande déception à la troisième place depuis trois Grands Prix, Jorge Lorenzo voit inexorablement le titre mondial de l'année lui échapper. Pour autant, il ne lâche rien et montre qu'il tombera les armes à la main.
C'est déjà un fait quasiment acquis. A peine arrivé en Moto GP, ce dernier se conjugue sur le tempo d'un Marc Marquez irrésistible. Cinq victoires déjà à son actif, neuf podiums en dix courses disputées, et une avance dans un championnat qu'il mène qui se creuse impitoyablement à chaque échéance du calendrier qui sont autant de deuil pour un duo Pedrosa-Lorenzo qui ne déméritent pourtant pas.
Le déroulé est désormais bien connu. Les autres partent devant et filent grand train pendant que la légende s'échauffe et se démène juste avant l'arrivée. L'arthrose chronométrique chronique du "Doctor" oblige ce dernier à faire de la figuration. Ou à occuper les faire-valoir en quête de renommée.
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