Avec les 2 BMW engagées, il est une autre moto que l'on reconnaît de loin à la sortie d'un virage. Il s'agit de la Ducati 1098 R engagé par le DERT (Ducati Endurance Racing Team). J'ai rencontré Jean-Pierre Benveniste, un des 2 team-manager de l'équipe. Bonjour Jean-Pierre. Pouvez-vous me présenter le DERT.
Ca bouge dans la maison Ducati. Si, en deux Grands Prix, elle n'a pas encore totalement perdu de sa superbe, elle a néanmoins quelque peu vu sa confiance écornée. C'est comme si un mal mystérieux s'était révélé sur une GP8 pourtant victorieuse du premier Grand Prix de la saison.
Dix huitième en qualification, quatorzième après une course anonyme malgré un bon départ qui l'avait propulsé douzième, les courses se suivent et hélas se ressemblent pour Sylvain Guintoli. Un Sylvain qui espérait des conditions difficiles pour se refaire. Mais la pluie n'est pas tombée : ”J'espérais que la piste soit mouillée.
Marcel Beliveau n'aurait pas rêvé un meilleur scénario, mais ce qui est certain, c'est qu'il n'a du tout fait rire Casey Stoner. Déjà en proie à des problèmes insolubles de réglage sur sa GP8 depuis le début du week end, voilà que pendant le Grand Prix, et alors qu'il avait chuté à la onzième position à l'entame de la course, la caméra embarquée posée sur sa Ducati s'est vue éprise de liberté.
Le warm up de ce Grand Prix du Portugal n'aura sans doute jamais aussi mal porté son nom tant les conditions étaient fraîches avec une piste partiellement humide suite aux averses de la nuit. Pas de quoi donc se faire une exacte idée sur les dernières options à prendre pour la course de cet après midi, décisions qui devaient être prises dans la plupart des teams, notamment quant au choix du pneu.
Dix huitième et dernier à près de quatre secondes de la pole position. Ce bilan se suffit à lui-même pour imaginer l'état d'esprit de l'ex pilote Tech'3 qui a pu voir les sociétaires de son ancienne écurie monopoliser la seconde ligne de la grille de départ.
Quelque chose s'est il perdu chez Ducati entre le Qatar et l'Europe ? C'est à croire lorsque l'on constate que, de nouveau, la GP8 éprouve les pires difficultés à tenir un rang sur lequel la GP7 a mis le blason de Borgo Panigale depuis la saison passée.
Lorsqu'au milieu de la seconde séance d'essai de ce Grand Prix du Portugal de Moto GP, on voit la Ducati du team Alice de Toni Elias dégager un important panache de fumée au bout de la ligne droite des stands, on se dit qu'un malheur de plus vient de s'abattre sur l'Espagnol qui, comme ses camarades sur les autres GP8, a déjà assez de mal comme ça à faire des temps.
Le premier Grand Prix de la saison au Qatar s'était déroulé comme dans un rêve. Mais le suivant, en Espagne, avait tourné au cauchemar. Alors, pour ne pas se laisser envahir par les mauvais songes, Casey Stoner avait bien l'intention d'effacer cette ardoise morale espagnole avec une belle première journée portugaise.
C'est un circuit humide, balayé par les vents et rincé par les averses de la nuit qui a accueilli la première séance d'essai du Moto GP pour ce Grand Prix du Portugal. Des conditions qui ont refroidi des ardeurs, mais pas celles d'un Stoner qui tient plus que tout à oublier en Lusitanie le cauchemar vécu en Espagne.
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