2. Les séries "démonstration".

Avec douze catégories, plus de mille motos inscrites, les démonstrations sont l'occasion de voir les machines en action, avec du même coup d'anciens pilotes à leur guidon, mais aussi une opportunité unique de les entendre. Et pour les nombreux anonymes venus s'essayer à la piste, même si aucune notion de compétition n'est d'actualité, c'est une bonne façon de se prendre au jeu, et de pouvoir profiter de sa machine sans se soucier des "boites à images" qui pullulent au bord de nos routes...

C'est ainsi que j'ai croisé Ludo, un habitué de la manifestation qui a également connu "l'époque Montlhéry". Cette année, il a décidé de franchir le cap et de s'inscrire avec trois autres copains pour tourner sur la piste. A bord de sa Terrot 350cc de 1929, il avait, comme beaucoup d'autres, "la banane" à la fin de chacune de ses séries.

La série A.

Ici, ce sont les motos de Grand Prix de 50cc à 350cc qui ont le droit de prendre la piste. D'usines ou compé-clients, avec la série B, cette catégorie nous replonge dans l'époque du "Continental Circus".

La série B.

On reste dans la gamme des machines prestigieuses mais on "monte" en cylindrée; les machines cubent ici entre 350cc et 750cc.

La série C.

La genèse de la moto; des origines à 1930, cette série permet de découvrir de véritables trésors d'ingéniosité puisque c'est à cette période que tout a été inventé (on peut repousser la date jusqu'à 1914). Déjà, certaines machines sont capables de performances impressionnantes, malgré des pneumatiques et des systèmes de freinage (ralentisseurs...) peu adaptés aux motorisations. Et ne parlons même pas des parties cycles et de l'état des routes de l'époque...

La série D.

De 1930 à 1945, la diversité du plateau est là encore on ne peut plus intéressante.

La série J.

Cette série est réservée aux machines d'endurance. Cette catégorie est un phénomène relativement récent dans le monde de la moto ancienne, mais il se développe à une vitesse impressionnante.