Les marques les plus dépendantes au diesel en Europe
La part de marché du gazole recule sur le Vieux Continent. Elle est passée sous la barre des 50 % au cours du premier trimestre 2017. Mais le poids du gazole varie énormément entre les constructeurs, de plus de 90 % … à moins de 10 %.
Commencé en 2013, le déclin du diesel en France se poursuit. Au cours du premier trimestre, seulement 47,4 % des voitures neuves immatriculées dans l'Hexagone carburaient au gazole, contre 52,2 % un an auparavant. Et cette tendance concerne également l'Europe. Selon les données de Jato Dynamics, de janvier à mars 2017, 46 % des autos vendues dans les pays du Vieux Continent étaient des diesels contre 50 % en 2016.
Mais les statistiques de Jato montrent d'énormes disparités entre les constructeurs. Land Rover est ainsi le champion du diesel. Sur 10 autos vendues par le britannique, 9 carburent au gazole. La firme anglaise est d'ailleurs l'une des seules chez qui la part du marché du diesel progresse en un an. Sur le podium, on trouve Jeep et Volvo, pour qui le diesel concerne plus de 8 ventes sur 10.
À l’opposé, Toyota et Suzuki sont les constructeurs les moins "diésélisés", avec une part de marché chez eux inférieure à 10 %. Rien de vraiment étonnant : le premier met en avant les hybrides (le nouveau C-HR fait carrément l'impasse sur le gazole) et le second est spécialisé dans les citadines. Et ce sont chez ces dernières que le déclin du diesel est le plus marqué. De quoi expliquer la présence en haut du palmarès de deux spécialistes des grands 4x4, catégorie où le sans-plomb reste minoritaire.
Du côté des généralistes, le plus dépendant est Renault, avec 50 % des ventes réalisées avec les dCi, contre 56 % il y a un an. C'est l'une des plus fortes baisses en nombre de points. Volkswagen est légèrement en dessous de la barre des 50 %, avec une part du gazole qui recule de seulement 2 points. Le Dieselgate ne semble pas avoir eu d'effet dévastateur sur le TDI.
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