Les jeunes nés en 2017 seront les derniers à posséder un véhicule
Le constat est effectué en Belgique, mais la tendance est générale. Lorsque, chez nos voisins, on note que moins de 38 % des jeunes passent aujourd’hui leur permis de conduire dès 18 ans, contre plus de 44 % en l’an 2000, c’est la confirmation d’un changement radical dans l’approche de la chose automobile par la nouvelle génération. Et celle-ci n’est qu’un élément précurseur à un nouveau contingent en formation qui ne verra plus l’utilité d’avoir sa propre voiture.
S’il fallait encore s’en convaincre, voici une nouvelle étude qui nous assure de la disruption dans le marché de l’automobile. Pour les experts, les jeunes nés en 2017 seront les derniers à posséder un véhicule. Nous sommes en 2018. La fin d’une époque est donc entamée.
Dans le journal Le Soir, on peut lire que les jeunes de 25 à 35 ans sont de plus en plus nombreux à adopter les nouveaux services palliatifs à la propriété d’une automobile. On y trouve l’autopartage, le covoiturage et les véhicules de transport avec chauffeur, sans oublier les traditionnels transports en commun.
Autant d’opportunités ouvertes avec le développement des possibilités des téléphones portables et de leurs applications dédiées. Pourquoi investir dans un permis, budgéter une assurance et sa consommation de carburant, perdre son temps à chercher une place pour se garer, quand il suffit de cliquer pour trouver le véhicule et le conduire de son point à un point B où il sera laissé à d’autres utilisateurs ?
Les constructeurs l’ont compris et mettent en place des modèles pour répondre à cette nouvelle demande. Celle des consommateurs, mais aussi celle de ces sociétés impliquées dans le déplacement de la personne. Uber prévoit ainsi de déployer une flotte de plus de 20 000 véhicules autonomes aux États-Unis à l’horizon 2019.
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