Les grandes villes anglaises pourraient bannir tous les moteurs thermiques
Les plus grandes villes anglaises pourraient s'associer dans un projet ambitieux de bannissement des moteurs thermiques, qu'ils fonctionnent au sans-plomb comme au gazole, mais cette idée n'aboutirait pas avant 2030.
Comment convaincre les acheteurs de se détourner du moteur thermique en ces temps où la pollution à l'échappement est dans le viseur des gouvernements ? Tout simplement en les forçant à passer à l'électrique. Ce serait en tout cas le projet un peu fou de plusieurs maires de grandes villes du Royaume-Uni (Londres, Bristol, Cardiff, Bradford et Oxford) qui vont proposer demain à un sommet sur la qualité de l'air de bannir tout moteur thermique des centres urbains des villes citées dès 2030.
Cela concernerait quelque 20 millions de personnes au Royaume-Uni, ce qui n'est clairement pas rien, et 2030, c'est dans 12 ans seulement. C'est peu pour des acheteurs habitués à conserver leur auto de plus en plus longtemps, et qui ont aujourd'hui toujours peur de franchir le pas de l'électrique (la part de marché de ces autos tournant autour du pourcent).
Pour le moment, il ne s'agit que d'une idée qui sera soumise à des parlementaires dans un évènement où l'on parle écologie. Mais il y a fort à parier pour que le Royaume-Uni se dirige, quoi qu'il arrive, vers un bannissement progressif des moteurs thermiques dans les grandes villes, au moins à partir de 2040. Petite précision toutefois : les voitures hybrides (rechargeables ou non, le projet ne le dit pas) y seraient acceptées.
Imaginez un peu, en tout cas, l'ampleur d'un tel décret : ce serait comme interdire 95 % de la production automobile française et européenne dans Bordeaux, Marseille, Lyon, Paris ou encore Nantes.
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