Les Français ont été fans d’occasions en 2024

Si le marché du véhicule neuf est à la peine, celui de l’occasion ne se porte pas si mal. Avec un bilan 2024 en hausse de 3,1 %, ce qui représente un total de 5 354 128 réimmatriculations, il boucle très honorablement l’année qui vient de se terminer. Attention, toutefois, à ne pas voir la mariée plus belle qu’elle ne l’est réellement.

En effet, plusieurs facteurs viennent modérer ces chiffres a priori bons. Tout d’abord, 2024 comptait une journée ouvrée de plus que 2023. À jours ouvrables équivalents, la progression tombe ainsi à 2,6 %. Le bilan est encore plus cruel si l’on prend l’année 2021 comme point de comparaison. Cette année-là, les échanges avaient dépassé la barre des 6 millions.

Une étoile en déclin

De même, si l’on prend comme référence les 6 années qui ont précédé la Covid (période allant de 2014 à 2019), on s’aperçoit que la moyenne annuelle du nombre de transactions était notablement supérieure à 5,5 millions.

Chez tous les constructeurs, on salue toutefois un bon millésime. Chez tous, sauf chez Mercedes qui a vu le nombre de transactions de ses modèles baisser de 1,1 %. Même si elles ne le présentent pas ainsi, d’autres marques perdent également des parts de marché. C’est le cas de Renault (+ 1,5 %), BMW (+ 1,3 %), Volkswagen (+ 0,8 %) et, surtout, Audi (+ 0,1 %).

Des clients qui se sont visiblement rabattus sur les Fiat, Opel et Toyota, ces 3 labels enregistrant des progressions respectives de 5,7 %, 5,9 % et 11,3 %.

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