Le marché automobile français toujours en souffrance
Si de nombreux constructeurs font le pari de la rentabilité plutôt que du volume face à la crise que rencontre l’industrie auto, il semble que les chiffres leur donnent plutôt raison. Sur les sept premiers mois de 2022, les immatriculations de véhicules neufs sont en baisse de plus de 15 %. Une tendance confirmée en juillet avec un nouveau recul de 7 %.
Toujours empêtrée dans la crise, l’industrie automobile peine a se relever.
Selon les chiffres publiés par la Plateforme Automobile (PFA), le mois de juillet a encore été morose pour le marché automobile français avec une baisse des immatriculations de véhicules neufs en baisse de 7,06 %. Une tendance en net recul, pour la quatorzième fois consécutive. La baisse est toutefois moins marquée qu’en juin dernier (- 14 %), et qu’en mai (-10 %), mais reste inquiétante car elle-même basée sur une année 2021 où le marché éprouvait déjà des difficultés.
En juillet dernier, 107 547 véhicules particuliers neufs ont ainsi trouvé preneurs.
Particulièrement impacté, sur le plan des volumes tout du moins, le groupe multinational Stellantis, qui regroupe notamment Peugeot, Citroën, DS ou encore Opel est en recul de 9,91 % en juillet 2022 par rapport à juillet 2021 (35 886 unités). Sur les sept premiers mois de 2022, la baisse est même de presque 20 %, avec moins de 290 000 véhicules neufs immatriculés. Des chiffres qui n'empêchent pas Stellantis d'afficher des bénéfices records en 2022.
Du côté de Renault, la baisse est moindre : 8,72 % sur les sept premiers mois de 2022, avec près de 25 000 véhicules vendus.
Les constructeurs étrangers ne sont pas non plus à la fête : - 25,52 % pour Volkswagen depuis janvier 2022, -10,87 % (-0,59 % en juillet) pour BMW et - 18,66 % pour Toyota (- 11,26 % en juillet).
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération