
Si l'automobile n'est plus ce qu'elle était, si la Bourse et les jeunes s'en détournent, si elle est renvoyée au XXe siècle et aux musées, ce n'est pas seulement la faute aux politiques et à l'air du temps.
Si l'automobile n'est plus ce qu'elle était, si la Bourse et les jeunes s'en détournent, si elle est renvoyée au XXe siècle et aux musées, ce n'est pas seulement la faute aux politiques et à l'air du temps.
Alors que Luca de Meo vient de quitter le navire Renault, tout le monde se demande ce qu’il va advenir de son équipe de Formule 1 actuellement en dernière position du championnat du monde. Peut-être vraiment viser le titre dès 2027 comme l’annonçait récemment Flavio Briatore, ou le groupe peut-il carrément la vendre ?
L4ACTU DE LA SEMAINE EN PHOTOS - La politique de Dacia se veut aggressive et son futur modèle électrique devrait s'afficher à 15 000 euros. Beaucoup plus chère, la DS numéro 8 a tous les atouts dans sa boîte à gants. Il ne lui manque plus qu'une image.
Même si Alpine travaille sur une remplaçante entièrement électrique de l’A110 thermique actuelle, le constructeur conserve la possibilité d’y installer un bloc à combustion interne au cas où le marché n’irait pas dans le sens prévu. C’est Luca de Meo qui nous l’a confirmé avant d’annoncer son grand départ.
L’INFO DU JOUR – Juste avant que les salariés du groupe Renault ne découvrent avec stupeur la démission de leur patron, Luca de Meo s’était confié à nous sur un projet assez audacieux avec son prototype à hydrogène. Reste à savoir si tout cela survivra à son départ.
Sa petite place dans le concert de l'automobile mondiale et la rémunération proposée qui ne peut pas être à la hauteur des premiers de la classe, peuvent peut-être limiter Renault dans le recrutement d'un nouveau directeur général. D’où la tentation d'une promotion interne.
Après la sidération, place à l'avenir. Le départ du directeur général du groupe oblige son conseil d’administration à lui choisir un successeur rapidement. Car les chantiers sont nombreux, et l'avenir pas forcément aussi radieux que les quelques années de redressement spectaculaires opérées par Luca de Meo.
C’est une énorme surprise : le directeur général du groupe Renault s’en va pour rejoindre Kering, le groupe de luxe et de distribution fondé par François Pinault.
Les patrons de l’industrie automobile fustigent les coûts de production et la réglementation européenne qui les obligent à faire des véhicules de plus en plus coûteux. Mais une étude montre que la situation s’explique surtout par le choix d’une montée en gamme perpétuelle.
Reprenant, en d'autres termes, le fameux "arrêtez d'emmerder les Français" de Georges Pompidou, l'hôte actuel de l'Élysée a expliqué, en substance, que trop de règlements tuent les règlements.
SPONSORISE